Le journal Ouest France a récemment exposé le « projet innovant d’un entrepreneur des Côtes d’Armor pour développer un modèle différent de parc animalier, avec la reprise du zoo de Pont-Scorff en liquidation.
Dans ce projet, il est le local opposé à une ONG internationale Sea Shepperd, mais avec l’avantage de jouer la différence. Ce sera au tribunal de commerce de fixer une date d’audience pour pouvoir trancher entre les différentes offres de reprise.
Le projet de Sea Shepperd est fondé sur le principe de réintroduction des espèces sauvées dans leur milieu naturel. Le projet concurrent, baptisé « Breizh Park » est porté par un entrepreneur local et bénéficie de l’accompagnement d’Alain Le Héritte, un ancien directeur du zoo en faillite dans les années 2000. « C’est un projet breton », a-t-il commenté au journal local, en ajoutant : « Je suis passionné de faune et de flore depuis petit. Il est temps de se lancer dans l’aventure. » Une aventure à plusieurs millions d’euros.
Le Breizh Park adopte les codes des parcs animaliers modernes, bien-être animal, conservation, préservation, éducation avec aussi l’objectif de réintroduire dans leurs milieux naturels certains animaux du zoo.
D’autres candidats pourraient se manifester, dont des groupes étrangers. Le journal insiste : Derrière ces projets, se jouent l’avenir des 380 animaux et de la vingtaine de salariés, mais aussi l’attractivité du territoire, pour le tourisme notamment (le parc a accueilli jusqu’à 250 000 visiteurs par an).