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Les Puys d’Amiens mis à l’honneur au Musée de Picardie

Bus & Car - Tourisme de Groupe | Loisirs | publié le : 26.04.2021 | Dernière Mise à jour : 26.04.2021

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Vue dans la Voix du Nord, la présentation d’une exposition temporaire sur les chefs-d’œuvre de la cathédrale Notre-Dame d’Amiens, qui n’avait pas pu se dérouler en raison des mesures sanitaires.

Finalement, elle se tiendra au Musée de Picardie, à Amiens, du 3 juillet au 10 octobre, dans un établissement qui a rouvert l’an passé après plusieurs années de travaux. Cette première grande exposition sera consacrée aux « Puys d’Amiens », dans le prolongement du 800e anniversaire de l’édification de la cathédrale Notre-Dame.

Pour la première fois, cet ensemble majeur de la collection de peintures, précieux témoignage de la vie locale, réunion de chefs-d’œuvre peints et sculptés, sera analysé, comparé, décrypté.

Chaque année, un grand tableau était commandé par la confrérie Notre-Dame du Puy à un peintre pour être accroché dans la cathédrale le jour de Noël. Il y restait toute l’année, avant d’être remplacé. À partir de la fin du XVe siècle, les œuvres des années précédentes furent simplement déplacées dans l’église, si bien qu’au début du XVIIIe siècle, plusieurs dizaines de tableaux ornaient les piliers de Notre-Dame d’Amiens. C’est justement leur grand nombre, ainsi que les évolutions du goût, qui conduisirent les chanoines à vider la cathédrale de ses Puys en 1723. Ceux-ci furent détruits ou dispersés à travers le diocèse, seules les œuvres jugées majeures étant conservées dans une chapelle.

Une vingtaine d’œuvres seulement ont subsisté jusqu’à nos jours, qui permettent cependant d’illustrer l’histoire artistique, politique, culturelle et religieuse d’Amiens et sont le reflet des liens artistiques avec des villes comme Anvers, Bruges, Bruxelles ou Paris. Autour de ces vestiges de la gloire de la confrérie, de nombreux prêts viendront enrichir l’exposition, consentis par la Bibliothèque nationale de France, le musée du Louvre, le musée de Cluny, le musée de la Renaissance, etc. Signée Étienne Lefrançois et Emmanuelle Garcia (e.deux), la scénographie évoquera une grande nef intemporelle, en référence à la cathédrale d’Amiens.

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