Menu
S'identifier

Et si la France se préparait déjà au rebond

Institutions | publié le : 24.03.2020 | Dernière Mise à jour : 24.03.2020

Crédit photo

Dans sa communication hebdomadaire, après la réunion téléphonique du Comité de la Filière Tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’Etat en charge du Tourisme, a déjà évoqué une réflexion sur le rebond de la Destination France.

Certes l’urgence est de préserver les entreprises, leur survie, celle de leurs salariés et de leur outil de travail. Les dispositifs sont confirmés et affinés : mise en place d’un avoir valable 18 mois pour rembourser les clients dont le voyage n’a pu s’effectuer depuis le 1er mars et jusqu’au 15 septembre prochain.

Les entreprises du tourisme ont trois mois pour proposer un voyage de remplacement ou toute autre prestation(s) qui représente(nt) le montant de l’avoir. 

Les entreprises du tourisme sont éligibles aux aides (à hauteur de 45 milliards € dans un premier temps), sans parler de l’accès au Fonds de solidarité pour les travailleurs indépendants, tels les guides-conférenciers.

L’Etat garantira les prêts bancaires à hauteur de 300 milliards € pour ceux qui auront besoin de liquidité. Dans le monde du Tourisme, la BPI dispose d’une enveloppe dédiée pour accorder ses crédits (6 000 demandes quotidiennes sont enregistrées par ses services). 

Les mesures de chômage partiel pour les salariés des entreprises couvrent les salaires jusqu’à hauteur de 4,5 fois le Smic, c’est dire que tous les personnels, y compris les cadres, peuvent entrer dans le dispositif de compensation par l’Etat.

Une lueur d’espoir

Jean-Baptiste Lemoyne a voulu déjà évoquer le rebond escompté de l’industrie touristique française. « Nous sommes déjà en train de travailler avec Atout France au meilleur moyen de reconstruire la destination », a-t-il annoncé. « Nous voyons déjà des lueurs de reprise à l’Est où la crise semble arriver progressivement à son terme. Il faudra, à ce moment, être prêt à offrir les alternatives pour assurer le rebond d’une industrie particulièrement résiliente, comme nous l’avons déjà vécu après les attentats de 2015 ».

Pour autant, le ministre ne cache pas qu’il faudra d’abord vaincre une défiance généralisée qui s’est instaurée vis-à-vis des touristes en général. De nombreux pays ont fermé leurs frontières aux citoyens français et il semble naturel que l’accueil de visiteurs chinois en particulier et asiatiques en général risque de manquer d’enthousiasme dans les mois qui viennent. 

« Nous allons certainement vivre une période de redécouverte des Français pour leur propre pays », analyse le secrétaire d’Etat. « Nous sommes déjà en train de voir avec la nouvelle fédération ADN Tourisme, regroupant tous les échelons territoriaux, pour mettre en avant cette richesse nationale ».

Div qui contient le message d'alerte

Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire

Mot de passe oublié

Déjà abonné ? Créez vos identifiants

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ? Remplissez les informations et un courriel vous sera envoyé.

Div qui contient le message d'alerte

Envoyer l'article par mail

Mauvais format Mauvais format

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format

Div qui contient le message d'alerte

Contacter la rédaction

Mauvais format Texte obligatoire

Nombre de caractères restant à saisir :

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format