Menu
S'identifier

lancement de la Semaine européenne du développement durable

Bus & Car - Tourisme de Groupe | Evènements / Salon | publié le : 21.05.2018 | Dernière Mise à jour : 21.05.2018

Crédit photo

Comme chaque année, se déroule fin mai la semaine européenne du développement durable. Pour l’édition 2018, la thématique est « Villes et Territoires de demain ».

Un large choix d’événements (conférences, expositions, projections de films, projets d’éducation, visites d’EcoQuartier…) est proposé au public afin de découvrir et de faire connaître les initiatives territoriales, urbaines et architecturales innovantes, ainsi que les acteurs pionniers de la construction de notre futur cadre de vie !

Arnaud Leroy, nouveau Président de l’ADEME, nommé en février dernier, répond à 3 questions sur l’actualité de l’ADEME et les enjeux de la transition énergétique.

A l’heure du débat public sur la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), quelle est la position de l’ADEME sur le sujet en tant qu’expert des thématiques énergétiques ?

L’ADEME participe au débat public sur la PPE organisé jusqu’à fin juin 2018 en apportant aux citoyens son expertise sur les évolutions du système énergétique français. Au travers du cahier d’acteur que nous avons publié sur le site de la Commission nationale du débat public, nous voulons informer, expliquer et montrer le champ des possibles.

Notre cahier d’acteur propose ainsi une trajectoire de transition énergétique ambitieuse et soutenable en baissant de 30 % nos consommations d’ici 2035 tout en doublant la part de la production renouvelable entre 2016 et 2028. Ce document, avant de proposer des pistes d’évolution de notre production d’énergie dans les années à venir, identifie les grands enjeux de notre consommation d’énergie actuelle et de son évolution.

Cette année, la semaine du développement durable est dédiée aux villes et territoires de demain. Pour l’ADEME quels sont les défis de demain sur ce sujet ?

La croissance de la population urbaine, au cours des dernières décennies, constitue à la fois un facteur majeur de dynamisme économique et un risque environnemental. Grandes consommatrices de ressources, fortement émettrices de gaz à effet de serre, les villes contribuent de manière importante au changement climatique. Dans le même temps, l’échelle de la ville, du territoire est un maillon essentiel de l’action car c’est là que se développent les solutions qui répondent aux attentes des citoyens.

Aujourd’hui, face aux conséquences du réchauffement climatique, aux problèmes de pollution dans les grandes villes, d’artificialisation des sols, de perte de biodiversité, aux problèmes de mobilité auxquels font face de nombreux Français chaque jour, il est impératif de penser autrement la ville de demain, pour proposer de nouvelles façons d’habiter, de se déplacer et de travailler, de se nourrir…

La transition énergétique invite donc les villes et territoires à repenser la planification énergétique et territoriale. Cela offre des leviers pour faire émerger de nouvelles formes de coopération et de solidarité territoriale. Solidarité notamment entre les territoires ruraux, qui ont bien souvent un fort potentiel de production d’énergie, mais une faible demande et des moyens parfois limités, et en face, des territoires très urbanisés, avec une forte demande.

 

La France est devenue en une quinzaine d’années, le pays leader en matière de dispositifs volontaires et réglementaires relatifs à l’intégration de la dimension climat et gaz à effet de serre pour les organisations privées comme publiques. Comment compte-t-elle poursuivre son rôle de fédérateur des acteurs autour de la prise en compte du climat ?

Avec l’Accord de Paris, nous avons changé d’échelle dans la volonté des Etats comme des acteurs non étatiques d’aller vers un monde bas carbone. Pourtant, des efforts conséquents restent nécessaires pour nous placer sur la trajectoire qui permettra de contenir la hausse des températures sous la barre des 2 degrés, ce qui implique des changements de paradigme dans les façons de produire et de consommer.

En imposant aux organisations publiques et privées la réalisation d’un bilan d’émissions de gaz à effet de serre, assorti, pour les territoires, d’un plan Climat, la France a effectivement pris une longueur d’avance. La réglementation n’est toutefois qu’une facette de l’action qui doit être complétée d’actions volontaires.

Nous avons  un rôle fédérateur, animant des échanges, confrontant des démarches afin de les questionner, de les alimenter et de faciliter leurs diffusions. Lors de notre prochain colloque « Climat 2050 : vers un monde décarboné » les 12 et 13 juin à Paris, nous rassemblerons donc des collectivités, des entreprises et des acteurs de la finance, français et étrangers, pour débattre et, je l’espère, nous faire progresser sur la mise en œuvre de stratégies bas carbone afin d’être, collectivement, à la hauteur de l’enjeu des 2 degrés.

 

Div qui contient le message d'alerte

Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire

Mot de passe oublié

Déjà abonné ? Créez vos identifiants

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ? Remplissez les informations et un courriel vous sera envoyé.

Div qui contient le message d'alerte

Envoyer l'article par mail

Mauvais format Mauvais format

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format

Div qui contient le message d'alerte

Contacter la rédaction

Mauvais format Texte obligatoire

Nombre de caractères restant à saisir :

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format