Menu
S'identifier

Patricia Linot, présidente de France DMC Alliance; association des réceptifs

Bus & Car - Tourisme de Groupe | Entretien | publié le : 14.10.2020 | Dernière Mise à jour : 14.10.2020

<p>Bruno Courtin et Patricia Linot</p>

Crédit photo

Auteur

  • Bruno Courtin

En compagnie de Jean-Luc Montembault, la présidente de l’association a répondu à nos questions pour éclaircir un peu plus la démarche entreprise avec le lancement de la nouvelle plateforme d'offres sur le territoire – voir article dédié.

Avec une vingtaine d’adhérents à travers la France, votre plateforme est-elle assez complète pour séduire ?

Nous couvrons déjà assez largement le territoire et en cumulant les offres qui vont s’afficher sur le site, nous avons déjà des centaines de propositions. Pour être tout à fait complet, le site est en train de s’alimenter progressivement et l’éventail complet sera disponible d’ici la fin du mois. Il s’enrichira progressivement avec l’arrivée de nouveaux membres.

Est-ce qu’il y a des thématiques qui se dégagent davantage que d’autres ?

On voit se dessiner deux tendances. L’une assez classique qui tourne autour de l’art de vivre, la gastronomie et l’œnologie et une autre qui est en constante progression autour des activités de plein-air, privilégiant même les grands espaces.

Pour compléter la réponse, il y a aussi une catégorie bien présente autour des événements ponctuels, liés à un calendrier, que ce soit des festivals ou des activités saisonnières, vendanges, distillerie, rassemblements sportifs…

Qu’y a-t-il de nouveau par rapport à votre activité tournée vers la clientèle internationale ?

Il y a d’abord un souci d’adaptation de nos produits déjà conçus à l'international pour qu’ils correspondent à des attentes ou des caractéristiques de la clientèle française, notamment en matière de guide, d’accompagnement, de rythme des visites. Pour laisser plus de liberté et moins d’encadrement.

Par ailleurs, il y a une véritable ouverture vers de nouveaux prestataires partenaires que nous ne voulions pas utiliser en raison de leur difficulté à traiter avec une clientèle internationale. L'approche est plus libre et plus naturelle avec des clients français.

Quelle sera votre valeur ajoutée pour convaincre les clients de passer par une agence pour effectuer un séjour en France ?

A nous de démontrer notre apport spécifique et notamment la concrétisation de « l’expérience » qui est au cœur des nouvelles demandes. Grâce à nos liens avec les partenaires, souvent exclusifs, nous sommes en mesure de faire vivre ces expériences en petits groupes alors qu’elles ne seraient pas accessibles individuellement. A nous aussi de faire passer ce message que nous sommes un maillon indispensable et pas un intermédiaire à éliminer.

Que ressentez-vous déjà dans l’évolution des attentes des groupes notamment ?

Nos contacts avec nos partenaires autocaristes et organisateurs de groupes montrent que la jauge du groupe baisse. Cela conduit à des demandes supplémentaires pour des activités interactives et plus régulières pour des exclusivités : visite privée d’un lieu, expérience privative d’une activité, comme la fabrication de pain bio, hébergement en privatisant entièrement un établissement.

On sent aussi une plus grande envie d’extérieur : visites de jardins, de potagers…

Le site s’adresse-t-il aussi à la clientèle privée en direct ?

Nous ne nous interdisons pas de réaliser quelques opérations en BtoC, mais ce n’est pas l’objectif du site. Cela se produit déjà pour la quasi-totalité des adhérents qui traitent à la fois avec des professionnels et une clientèle directe. Le site est conçu de telle façon que les professionnels - tour-opérateurs, agences réceptives ou agences de voyages - ont accès à un onglet dédié qui leur ouvre un plus large éventail de propositions et une possibilité de tailler le programme sur mesure. Le public aura accès à quelques offres vitrines.

Une nouvelle association est née cet été qui aussi vocation à rassembler les activités touristiques en France, quelle est votre position face à cette initiative ?

Nous sommes en contact depuis le début avec les dirigeants de Great France, puisque c’est le nom de cette association. Nous sommes dans un esprit de coopération et de discussion car nous sommes plutôt dans des démarches complémentaires que concurrentes. La volonté de Great France est de réunir tous les acteurs du réceptif, sans qu’ils soient forcément agences immatriculées. Alors que nous nous limitons à ce public d’adhérents. Great France semble vouloir porter les dossiers d’un syndicat professionnel, en termes de statut, de réglementation, de qualification. Nous privilégions une démarche commerciale mutualisée. Pour autant, nous pouvons nous retrouver sur des dossiers tels que la fiscalité, la formation ou la reconnaissance professionnelle. Les conversations se poursuivent dans cette volonté de nous unir et non pas de nous diviser.

 

 

Div qui contient le message d'alerte

Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire

Mot de passe oublié

Déjà abonné ? Créez vos identifiants

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ? Remplissez les informations et un courriel vous sera envoyé.

Div qui contient le message d'alerte

Envoyer l'article par mail

Mauvais format Mauvais format

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format

Div qui contient le message d'alerte

Contacter la rédaction

Mauvais format Texte obligatoire

Nombre de caractères restant à saisir :

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format