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Jérôme Pasquet, président du directoire des Villages Clubs du Soleil

Bus & Car - Tourisme de Groupe | Entretien | publié le : 23.09.2020 | Dernière Mise à jour : 23.09.2020

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"La crise a consommé nos capacités d’investissement sur les prochaines années"  A la tête depuis 18 mois du groupe Villages Clubs du Soleil et ses 18 établissements à la montagne, sur le littoral atlantique et à la Belle de Mai de Marseille, Jérôme Pasquet conduisait une feuille de route présentée début 2019 qui se traduisait notamment par une nouvelle identité visuelle et des ambitions de développement. La crise a stoppé la dynamique mais n’a pas mis l’entreprise en danger.

Comment va se traduire l’effet Covid dans votre exercice clos au 31 octobre ?

C’est globalement une perte de 25% d’activité, soit 20 millions d’euros sur un prévisionnel de 70 millions. Ce sont les groupes et notamment les séminaires qui vont faire le plus défaut, alors que l’activité loisirs s’est bien maintenue.

La saison estivale a-t-elle remplie ses promesses ?

Avant cela nous avons fait une belle saison hivernale en montagne, même si elle a été écourtée, et c’est la majorité de nos implantations. Par la suite, les formules tout compris, qui rencontrent peu de concurrence, nous ont permis de faire une belle saison, notamment sur toute la façade atlantique. Mais nous nous devons de fonctionner à l’année et en dehors de cette période le Mice est quasiment à l’arrêt.

Tous vos sites ont-ils été et seront-ils toujours opérationnels ?

Les 18 sites ont fonctionné et il n’est pas prévu d’en fermer un. Nous avions des dossiers d’ouverture en cours. Ils restent d’actualité même s’il y aura du retard.

Vous aviez évoqué dans votre feuille de route une ambition de développement, qu’en est-il ?

Après avoir lourdement investi dans les rénovations – 45 millions - nous avions effectivement un programme d’investissement de 15 millions supplémentaires sur trois ans. La crise les a absorbés. Cette capacité d’investissement va être réorienté pour rembourser le PGE que nous avons dû souscrire. Les finances de l’entreprise sont saines et nous savons que nous allons passer cette crise, mais elle aura affecté nos possibilités de développement.

Il a été question aussi de croissance externe, est-ce encore d’actualité ?

Certains opérateurs se posent la question de savoir si le moment est venu de se regrouper pour faire face à l’avenir. La question est de savoir si cela conduit à de vraies économies d’échelle et à une dynamique commerciale supplémentaire. Ce n’est pas mon sentiment pour le moment.

L’avenir se dessine-t-il avec plus de précision ?

Nous sommes en période de réservation pour les séjours d’hiver et le constat est dur : une baisse de 30% des commandes par rapport à la même période 2019. Nous sommes loin de revenir à une activité normale et l’on doit s’attendre à une nouvelle année 2021 difficile.

 

 

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