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Jérôme Pasquet, président du directoire de Villages Clubs du Soleil

Bus & Car - Tourisme de Groupe | Entretien | publié le : 03.06.2021 | Dernière Mise à jour : 03.06.2021

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Spécialistes du tourisme sociale familial et des groupes, les Villages Clubs du Soleil sont présents dans 17 destinations, dont 10 stations de montagne, soit environ 9 500 lits. En 2019, le groupe associatif a réalisé 820 000 nuitées et 70 M€ de CA. L'avenir pose plusieurs questions.  

La crise a fait ressortir nos fragilités à corriger

Comment se présentent les mois à venir, après la sortie du confinement ?

Nous n’ouvrons pas tout de suite toutes nos résidences pour nous adapter à la montée en puissance des réservations qui ne s’accélèrent vraiment que pour juillet-août. Nous serons totalement opérationnels à la fin juin, avec une répartition plus équilibrée que l’an passé sur les mois de juillet-août, qui s’annoncent très bien. Nous avons encore quelques inquiétudes sur l’arrière-saison, traditionnellement plébiscitée par les groupes constitués qui tardent à se manifester.

Ressentez-vous encore un engouement pour la montagne l’été ?

Oui, il est certain que la croissance que nous constations déjà les années précédentes se confirme. La hausse de fréquentation a été de 20% sur l’été 2020 et elle devrait encore gagner quelques points sur 2021. Mais cela ne rassure pas totalement sur la pertinence d’un concept de montagne 4 saisons.

Comment le voyez-vous ?

Il est illusoire de penser que nous pourrons lisser les fréquentations de nos résidences de montagne sur 12 mois. La montagne l’hiver réalise encore 80% de notre chiffre d’affaires. La fermeture des remontées la saison passée a fait ressortir notre forte dépendance par rapport à l’activité ski. Nous avons quasiment hiberné avec une très faible activité. Cela doit nous conduire à une réflexion sur le modèle économique et le développement.

Village Club du Soleil Arc 1800

Avez-vous été financièrement fragilisé ?

Nous n’avons pas de problème de trésorerie car nous avons cumulé un PGE de 15 M€ et un emprunt obligataire de 10M€ auprès de la Caisse des Dépôts. Nous en avons même profité pour faire un geste en direction de notre clientèle, malmenée depuis un an, en remboursant les 10 M€ d’avoir en notre possession. Cela s’est fait au détriment de l’endettement, porté à 60 M€ avec des échéances sur 15 ans.

Le développement en sera-t-il perturbé ?

Nous avions prévu effectivement de consacrer 25 M€ à notre développement. Il n’en reste plus beaucoup après la traversée de la crise. Pour autant, l’ouverture d’un site dans les Landes en 2022 est toujours d’actualité. Au-delà, nous devons nous devons certainement réinventer notre modèle de développement en fonction des suites de la pandémie.

Quelles sont les questions que vous vous posez ?

On ne pourra pas échapper à la question du prix. Avec les tarifs pratiqués jusqu’à la crise, nous ne couvrions pas nos risques. Nous avancions sans réserves suffisantes. La seconde question tient à l’évolution des attentes. Nous étions sur un modèle solide de vacances familiales, suffisamment résilient jusqu’à présent. Le sera-t-il encore avec la montée en puissance de la clientèle millennials qui a d’autres façons de consommer ses vacances ? C’est une réflexion que nous engageons dès cet été sans avoir encore la réponse. Il faudra sans doute se diversifier sur les sites et les offres.

Un rapprochement avec une autre structure similaire est-il concevable ?

Ce n’est pas d’actualité immédiate mais aucune option n’est à exclure.

 

 

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