Toulouse est la première ville de Haute-Garonne à devenir Ville d'art et d'histoire. Attribué par le ministère de la Culture, ce label récompense les " communes ou groupements de communes qui s’engagent dans une politique de sensibilisation des habitants, des visiteurs et du jeune public à la qualité du patrimoine, de l’architecture et du cadre de vie ".
La France compte près de 200 Villes ou Pays d’art et d’histoire, dont 25 en Occitanie, comme Carcassonne, Nîmes, Narbonne, Montauban, le Grand Auch, le Grand Figeac… Parmi les engagements, un Centre d'interprétation de l'architecture et du patrimoine doit voir le jour, lieu de ressources et d’accueil pour les habitants et les touristes.
« Cette obtention témoigne de l’engagement de la collectivité à vouloir développer et structurer une politique de découverte de son patrimoine », a réagi la Ville de Toulouse. Rappelant que « le label incite à la mise en place d'une politique éducative et de médiation, qui veillera à prendre en compte les patrimoines méconnus, leur gestion et leur avenir ». Et d’évoquer des expositions, publications et ateliers de médiation.
Et l’Unesco
Par ailleurs, la Ville Rose a déjà trois sites inscrits au Patrimoine mondial de l’Unesco: la basilique Saint-Sernin, dont les abords sont en plein travaux, et l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques au titre des Chemins de Saint-Jacques de Compostelle, ainsi que les 12,6 km de voies d’eau au titre du bien Canal du Midi.
Son souhait serait désormais de faire reconnaître son centre historique, mais ce n’est pas pour tout de suite : vu le nombre de candidats, le peu d’élus et le fait que l’Occitanie compte déjà pas mal d’inscriptions, le maire de Toulouse a annoncé que le dossier serait repoussé de quelques années. « Je souhaite rester sur une démarche de fond malgré tout et qu’on consolide notre politique patrimoniale pour que d’ici quelques années, fort des projets réalisés, nous puissions présenter un dossier de candidature plus solide », a confié Jean-Luc Moudenc.