Le président de la Confédération nationale des acteurs du Tourisme s’inquiète de voir « massacrée l’image accueillante de Paris et de la France » au lendemain des violences qui ont marqué le quartier des Champs-Elysées
« Je considère que les fêtes de Noël sont compromises, voire fichues », poursuit Roland Héguy, également président du principal syndicat hôtelier, l’Umih. « Ces images insoutenables de scènes d’émeutes vont décourager non seulement les touristes étrangers, parce qu’elles sont choquantes, mais aussi le Français qui ne voudrons pas partir de chez eux ».
Après les attentats de 2015 et les grèves, il aura fallu des mois, voire des années aux professionnels de la promotion touristique, aidé par le ministère des Affaires étrangères pour relancer la fréquentation de la destination France et redorer l’image du pays. « On repart à zéro », se lamente le président de la fédération professionnelle. Un nouveau record de fréquentation avait pourtant été atteint sur le 1er semestre 2018 avec 17,1 millions d’arrivées hôtelières.
L’Umih va organiser un Comité d’action sociale et de soutien pour venir en aide aux professionnels touchés par les dégradations. De son côté le Gouvernement organise une réunion d’urgence pour éviter que le mouvement dérape et que les dégradations se poursuivent à l’appel de nouvelles manifestations.