Menu
S'identifier

Le Dragon de Calais prend forme dans les ateliers de Nantes

Bus & Car - Tourisme de Groupe | Destinations | publié le : 13.06.2019 | Dernière Mise à jour : 13.06.2019

Crédit photo

Il va marcher, souffler, cracher du feu : le Dragon de Calais est une création monumentale de la compagnie La Machine à Nantes, qui prendra ses quartiers près de la plage de Calais début novembre.

"C'est une histoire absolument folle et unique au monde", a déclaré François Delarozière, père de cette nouvelle création et directeur artistique de la compagnie située sur l'île de Nantes. Après le Minotaure, l'araignée géante Kumo ou le Grand Éléphant, le Dragon de Calais rejoindra dans quelques mois le bestiaire fantastique de La Machine, qui fait surgir dans l'espace urbain de gigantesques machines tirées de la mythologie.

 

"C'est un dragon de terre, d'eau et d'air, dessiné spécifiquement pour Calais. C'est l'aventure la plus grosse, la plus complexe qu'on ait jamais eue", a-t-il souligné, saluant l'important travail réalisé par environ 70 personnes sur cet animal hybride, qui fonctionnera avec un moteur thermique et une batterie.

Le gigantesque reptile ne passera pas inaperçu : 15 m de haut, 25 m de long, 17,50 m d'envergure les ailes déployées et 72 tonnes de bois, de voiles, de métal et de vérins vont créer l'illusion sur le front de mer de Calais, du 1er au 3 novembre.

Après ces trois jours de spectacle, où il sera animé par 17 personnes, l'animal extraordinaire élira domicile dans une cité provisoire, puis sous une nef en verre, d'où il veillera sur les passants et les ferries. Il permettra d'avoir "un regard différent de ce qu'est Calais, et qu'on ne pense pas systématiquement Calais en termes de crise migratoire", a souhaité Natacha Bouchart, la maire (LR). L'arrivée de ce dragon géant coïncidera d'ailleurs avec l'entame des travaux de réaménagement urbain sur le front de mer.

Il servira en outre de guide touristique : une cinquantaine de personnes pourront prendre place sur son dos pour une balade urbaine des plus dépaysantes. "Il va prendre des voies de bus, il va circuler dans la rue" selon des parcours définis, a expliqué M. Delarozière, qui assure que des panneaux de signalisation "attention traversée de dragon" seront installés.

Le projet, échelonné sur huit ans pour un coût total de 27 millions d'euros, comprend aussi l'arrivée progressive de plusieurs acolytes : des varans et une famille d'iguanes devraient naître dans les ateliers nantais pour ensuite rejoindre le Dragon dans plusieurs quartiers de Calais.

Div qui contient le message d'alerte

Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire

Mot de passe oublié

Déjà abonné ? Créez vos identifiants

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ? Remplissez les informations et un courriel vous sera envoyé.

Div qui contient le message d'alerte

Envoyer l'article par mail

Mauvais format Mauvais format

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format

Div qui contient le message d'alerte

Contacter la rédaction

Mauvais format Texte obligatoire

Nombre de caractères restant à saisir :

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format