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Édito

Risky business


Publié le : 29.06.2007 I Dernière Mise à jour : 29.06.2007
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Risky business I Crédit photo Virginie Dennemont

Auteur

  • Virginie Dennemont

On le sait, le tourisme est un métier à risque. Si les participants à la conférence Tourisme et Sécurité organisée cette semaine par Geos, société de gestion des risques, en doutaient encore, ils en sont pour leurs frais. Elle se lance, ce n’est pas un hasard, sur le marché du voyage. Entre autres menaces planétaires, dix minutes d’introduction sur la stratégie d’Al-Qaida suffisent pour s’en convaincre : après le pétrole et le gaz, le secteur d’avenir pour les entreprises de sécurité, c’est le tourisme. Un honneur dont les professionnels se passeraient bien… Reste à organiser la riposte. A titre individuel, comme les TO qui mettent en place des procédures de gestion de crise, mais aussi à titre collectif, comme le peaufine depuis plusieurs mois le Ceto (lire aussi p. 11). Aussi indispensable que la gestion de crise : la prévention du risque. A défaut de déjouer les plans de Ben Laden ou de renifler les ouragans, les pros n’ont encore rien trouvé de mieux que d’informer le client en amont. Pour pouvoir justifier de leur fameux devoir d’information, et se défendre dans les meilleures conditions en cas de procès, tant que la responsabilité de plein droit ne sera pas modifiée. L’affaire des otages de Jolo et le montant sans précédent des dommages et intérêts obtenus par les plaignants (1 M€) sont dans tous les esprits. Mais à quelles sources d’informations se vouer ? Les fiches du Quai d’Orsay, bien que fortement colorées par les intérêts diplomatiques, et insuffisamment adaptées au tourisme, ont le mérite de constituer une base de travail. Autre piste, défendue notamment par le président du Ceto, René-Marc Chikli : la création d’une entité touristique éditant des fiches validées qui feraient foi devant un tribunal, à la manière des avis rendus par l’Organisation Mondiale de la Santé en matière de risque sanitaire. La conférence a eu le mérite de réunir publiquement assureurs, assisteurs, juristes, tour-opérateurs et président du Ceto, sur un sujet toujours aussi brûlant. Un an presque jour pour jour après le jugement de l’affaire Jolo, l’heure est plus que jamais au consumérisme et à la multiplication des procédures. Au risque de voir surgir le spectre de « l’inassurabilité » des professionnels du secteur pour cause de primes trop élevées. Il y a urgence.

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