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Édito

Small is beautiful


Publié le : 16.02.2007 I Dernière Mise à jour : 16.02.2007
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Small is beautiful I Crédit photo François-Xavier Izenic

Auteur

  • François-Xavier Izenic

Et hop ! Un nouveau géant du tourisme est né. Et pas n’importe lequel. Rien de moins que la fusion du numéro deux européen, Thomas Cook, avec le numéro trois, MyTravel. Baptisé Thomas Cook PLC, le nouvel ensemble, qui totalise 12 milliards d’euros de chiffre d’affaires, talonne désormais le groupe TUI et ses 14 milliards. Loin derrière, la troisième place est occupée par le groupe Rewe (encore un allemand) avec 4,2 milliards d’euros. Ces mégafusions ne laissent pas d’étonner. La plupart d’entre elles tournent le plus souvent en mégaflop. Il est utile de rappeler que, tous secteurs d’activités confondus, deux opérations d’acquisitions ou de fusion sur trois sont destructrices de valeur. Pour une raison simple : elles répondent davantage à des impératifs purement financiers, déconnectés de la réalité du terrain. Thomas Cook et TUI sont coutumiers de ces erreurs d’autant qu’ils y ajoutent une étonnante volonté de gérer les marchés locaux comme le marché allemand sans tenir compte des particularismes. En France par exemple, ils le paient très cher. Le premier a failli entraîner le très beau réseau Havas Voyages dans sa chute avant de se redresser. Quant au second, il touche aujourd’hui le fond. Un récent article de La Tribune révélait que, depuis son entrée au capital de Nouvelles Frontières à la fin 2000, TUI aurait déboursé au moins 500 millions d’euros pour son aventure française entre le ticket d’entrée, les pertes multiples qu’il a dû combler, une augmentation de capital… Pour revenir à la fusion entre Thomas Cook et MyTravel, cette consolidation se réalise au moment où le marché du tourisme en Europe est à la peine et alors que les deux sociétés sortent tout juste d’une crise très profonde. Cette consolidation semble donc plus défensive qu’offensive. Son succès n’en apparaît que plus hypothétique. Pour Jean-François Rial, le patron de Voyageurs du Monde, la question ne se pose même pas. « Je ne crois pas aux grands groupes dans le secteur du service, affirme-t-il, parce que le service, c’est avant tout une histoire d’hommes et de femmes ». Et de préciser : « dans le domaine des services, les collaborateurs ont besoin de savoir pourquoi ils travaillent s’ils veulent être bons dans ce qu’ils font. Or c’est impossible à l’échelle de ces grands groupes ». Les faits lui donnent aujourd’hui raison.

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