
Face à la menace jihadistes jugée en hausse, les contrôles aux frontières sont renforcés.
Le Premier ministre britannique David Cameron a annoncé des mesures visant à empêcher les agissements terroristes sur son territoire, comme la saisie aux frontières du passeport de ses concitoyens soupçonnés de radicalisme.
Concrètement, des contrôles renforcés sont mises en place aux frontières que ce soit au départ ou à l’arrivée en Grande-Bretagne. Cela peut se traduire par des files d’attente aux contrôles d’immigration car les effectifs nécessaires ne sont jamais immédiatement disponibles face aux décisions du pouvoir politique.
Il est donc prudent de prévoir une marge lors d’une correspondance aux aéroports de Londres mais aussi au départ d’un Eurostar.
Les passeports et les pièces d’identité seront particulièrement analysés car la Grande Bretagne se donne la possibilité de confisquer un passeport.
Le Premier ministre David Cameron a également indiqué que les compagnies aériennes devront se conformer au futur dispositif. "Les compagnies aériennes devront respecter nos dispositions relatives aux personnes interdites de vol, nous donner des informations sur les listes de passagers et se conformer à nos dispositifs de contrôles de sécurité", a-t-il précisé.
L'inquiétude se concentre sur les "au moins 500" jihadistes britanniques partis en Syrie et en Irak, dont 250 seraient déjà revenus au Royaume-Uni. Même si Scotland Yard s'est dit "prêt" à faire face, les autorités craignent que ces personnes aguerries au combat ne planifient des attentats à leur retour sur le sol britannique. De leur côté, les Etats-Unis n’ont pas jugé nécessaire de relever le niveau de l’alerte.
T.V.