
La grève est de plus en plus suivie. Le coût du conflit pourrait approcher le million d’euros pour la compagnie aérienne, en cours de rachat par le groupe Dubreuil.
La direction de Corsair International a promis le maintien des vols durant la grève de trois jours qui démarre aujourd'hui, suivie par son personnel navigant et sol, inquiet du rachat par le groupe Dubreuil.
La compagnie doit avoir recours à des affrètements, le taux de grévistes étant aujourd’hui de 44% par rapport au personnel engagé sur les rotations. Il augmente considérablement, à 69%, pour demain, samedi.
Environ 200 personnes manifestaient aujourd'hui devant le siège à Rungis. On pouvait craindre que ce piquet de grève retarde les équipages non grévistes qui passent par le siège de la compagnie pour les briefings prévols avant de rejoindre le terminal d’Orly Sud.
L'affrètement AR vers les Antilles coûte 180 000€
Les affrètements nécessaires sont très coûteux. On peut estimer à 180 000 euros un aller et retour vers les Antilles. Il est possible dès lors que le conflit atteigne un coût de 1 million d’euros pour Corsair.
Samedi, quatre vols (Fort-de-France, Pointe-à-Pitre, Dakar et Maurice) sont prévus au programme avec un départ reporté à Roissy-CDG. Le vol SS952 Orly-Maurice est remplacé par le vol AF4002 avec départ à 19h00 de l’aéroport Charles-de-Gaulle terminal 2E. D’autres vols sont annoncés mais en code share, assurés par Air Caraïbes au départ d’Orly vers les Antilles.
La compagnie Corsair demande à ses passagers pendant le week-end de consulter le site Internet ou de contacter par téléphone le 0 800 94 10 08. Des modifications d’horaires ne sont pas exclues.
Thierry Vigoureux