
Avec l’ouverture de 7 nouvelles lignes et l’arrivée de 2 nouveaux avions basés à Saint Exupéry, la compagnie se positionne comme le levier de croissance du trafic lyonnais.
Sur les 30 nouvelles routes qu’easyJet s’apprête à ouvrir en mars 2016 depuis la France, sept le seront au départ de l’aéroport lyonnais : trois annuelles avec Budapest, Faro et Copenhague (3 vols par semaine) et quatre saisonnières avec Catane, La Rochelle, Mahon (Minorque) et Mykonos (2 vols par semaine).
Au total, ce sont quarante escales, domestiques ou internationales, qui seront proposées par EasyJet depuis Lyon.
Des rotations qui vont être assurées grâce au positionnement de deux nouveaux appareils, des Airbus A 319 qui s’ajouteront aux cinq déjà présents sur cette base lyonnaise ouverte en 2008. Avec sept appareils, Saint Exupéry deviendra la deuxième base d’EasyJet, derrière Paris-Charles-de-Gaulle, où neuf avions sont positionnés.
"En 2016, 500 000 sièges supplémentaires seront offerts à la clientèle régionale", calcule François Bacchetta, directeur général France d’EasyJet. "Nous comptons réaliser au-delà des 400 000 clients", ajoute-t-il. Une performance qui correspondrait alors à une augmentation du trafic lyonnais d’EasyJet de 25 % par rapport à l’année actuelle, soit un trafic de 2 500 000 passagers en 2016.
Une croissance à comparer avec celle que le trafic passager lyonnais doit enregistrer pour cette année 2015 : "autour des 3,5 %", selon Philippe Bernand, président du directoire d’Aéroports de Lyon (+ 2,7 %, en trafic cumulé à fin octobre 2015, selon Airports Coucil International).
Un fort potentiel de développement
Elle va sensiblement bousculer la hiérarchie des compagnies opérant à Saint-Exupéry, dominée historiquement par le groupe Air France qui comptait jusqu’à 60 % de parts de marché au début des années 2000 pour descendre autour de 33 % aujourd’hui.
Le développement lyonnais d’EasyJet n’en sera pas pour autant achevé, comme pour les autres aéroports de l’Hexagone : "le trafic low cost représente en Europe 42 % du trafic aérien total et ce chiffre n’est que de 27 % en France, ce qui nous laisse encore de belles marges de progression, à Lyon comme ailleurs", conclut François Bacchetta.
Jean-François Bélanger