L'Association française des travel managers veut que le voyageur d'affaires soit mieux pris en compte par la Commission européenne.
L'Association française des travel managers veut défendre les spécificités du voyageur d'affaires auprès des instances européennes.
Une délégation de trois travel managers a été reçue le 29 mai dernier par trois députés de la commission des Transports et du Tourisme à Bruxelles, dans le cadre de la révision du règlement n°261/2004 qui régit les droits des passagers aériens.
Un front commun de travel managers en Europe
L'AFTM a formulé quatre propositions : un plancher d'indemnisation au-delà de 20% pour un vol annulé ou retardé, des indemnisations versées directement à l'acheteur du billet, un droit d'embarquement étendu aux vols en correspondance en cas d'impossibilité d'effectuer un vol en préacheminement, et la suppression du plafond de 100 euros par nuitée en cas de retard ou d'annulation de vol car cela ne correspond plus à la réalité du marché hôtelier dans les grandes métropoles européennes.
Pour peser plus lourd face à l'administration européenne, qui doit voter le 14 novembre prochain, l'AFTM veut établir un front commun avec ses homologues belge, allemande, espagnole et néerlandaise. Elle proposera à ces associations de cosigner un manifeste de propositions, qui sera adressé à l'ensemble des parlementaires et au rapporteur Georges Bach.
Catalina Cueto