
La FNAM attire l’attention sur le coût économique des mesures.
La Commission européenne veut renforcer les droits des clients des compagnies aériennes, et a proposé de nouvelles mesures pour "renforcer et étoffer les droits des passagers aériens qui sont bloqués à l'aéroport, notamment en ce qui concerne l'information, la prise en charge et le réacheminement".
Désormais, après deux heures d’attente, la compagnie devra servir aux passagers des rafraîchissements et de la nourriture. Si l’attente à bord de l’avion se prolonge au-delà de cinq heures, les passagers pourront exiger d’être débarqués.
Les compagnies auront l’obligation d’acheminer leurs clients, si nécessaire en cherchant une place sur un vol d’une autre compagnie douze heures après l’annulation de leur vol. Elles devront également s’assurer d’un éventuel vol en correspondance à destination en cas de retard.
Ces mesures, si elles sont validées par le Parlement européen puis appliquées par les Etats, s’appliqueront à toutes les transporteurs opérant au départ de l’Union Européenne et aux compagnies européennes opérant dans les aéroports du monde entier.
La FNAM a de son côté appellé les eurodéputés à promouvoir une législation sur les droits des passagers aériens, équilibrée et applicable dans un environnement international hautement concurrentiel.
Thierry Vigoureux