
Sur la route de la Polynésie, la compagnie doit affronter l'arrivée de XL Airways et Norwegian vers Los Angeles.
Air Tahiti Nui (ATN), la compagnie internationale basée à Papeete, est partenaire de l'exposition temporaire "Matahoata, Arts et société aux îles Marquises", au musée du quai Branly qui se tient jusqu’au 17 août, manifestation qui aide à mieux comprendre ces îles magnifiques à un millier de kilomètres au nord-est de Tahiti.
C’était l’occasion pour Jean-Marc Hastings, directeur France et Europe d'Air Tahiti Nui, de faire un tour d’horizon sur l’activité de la compagnie qui est redevenue bénéficiaire depuis 2012. "Cette année se présente bien, en hausse de 12% avec un taux de réservations important pour les six prochains mois. Cela correspond au regain de la destination, mais aussi cela se situe dans un contexte géopolitique favorable pour la Polynésie", constate Jean-Marc Hastings.
ATN aborde la haute saison avec l’été Iata. De 3 ou 5 vols par semaine en hiver, la fréquence devient alors quotidienne entre Paris et Papeete. Et cet été à quatre reprises des vols biquotidiens sont prévus pour répondre à la demande. L’an dernier, ATN a transporté 32 000 passagers entre Paris et Papeete (+1% de hausse par rapport à 2014) et 22 000 entre Paris et Los Angeles (+29%).
Les arrivées de XL Airways en juin, puis de Norwegian en juillet sur Paris-Los Angeles inquiètent-elles ATN? "Non, la hausse de notre compagnie sur l’Atlantique est de 7%. L’été, nous transportons surtout des passagers vers Tahiti. Il y a beaucoup de trafic, donc de la place pour tout le monde. Nos tendances en début et en fin de saison sont bonnes, malgré cette nouvelle concurrence", souligne le patron France d’Air Tahiti Nui.
Une vraie classe affaires avec des sièges-lits
La compagnie se distingue des low cost qui arrivent sur le marché par le service à bord, le confort du siège et le programme de divertissements en classe économique, sans oublier une "vraie" classe affaires avec des sièges-lits.
Le dossier alliance d’ATN visant à rejoindre l’une des trois mondiales, n’a pas progressé et un vol hebdomadaire reste en code share avec Air France. TGVAir est un partenariat en France qui progresse chaque année. En revanche, l’actualité à Papeete tourne autour de la configuration des Boeing 787 dont le premier est attendu en novembre 2018.
T.V.