
Avec le deuxième appareil en novembre, la compagnie mauricienne pourra assurer un quotidien de Paris.
Cet hiver, les passagers qui se rendront à Maurice avec Air Mauritius (dont tous les vols sont en code share avec Air France), bénéficieront des derniers standards de confort proposés sur l’A350 de 326 sièges. La compagnie vient en effet de réceptionner son premier appareil de cette gamme.
Les 28 sièges-lit full flat disposés 1-2-1 offrent le haut de gamme de l’industrie. La classe économique n’est pas densifiée à outrance avec 298 sièges disposés 3-3-3 (alors que d’autres compagnies ont choisi 3-4-3). A noter, un accès pour l’instant gratuit à internet en Wifi d’une simplicité de connexion et d’une fluidité rarement constatée. La comparaison du confort en général ne va pas être à l’avantage d’Air France qui assure aussi un quotidien sur Maurice avec des Boeing 777 densifiés à la cabine vieillissante.
Des commandes jusqu'en 2023
La cabine des A350 d’Air Mauritius est donc biclasse car la compagnie n’identifie pas de demande pour une éco premium sur l’ensemble de son réseau. Après ces deux premiers appareils pris en leasing, la livraison des quatre autres A350 (dont deux en 2019) a été étalée jusqu’en 2023 tandis que deux A330neo récemment commandés permettront de faire la jonction livrés l’an prochain.
Autre bonne nouvelle pour le marché français, après quelques vols de démonstration vers Kuala Lumpur, Singapour, l’Afrique du Sud et Londres, l’A350 rejoint par un deuxième, sera dédié à la ligne quotidienne CDG-Plaisance à compter du 25 novembre. Deux appareils sont nécessaires pour assurer ces vols de près de douze heures qui se croisent la nuit au-dessus de l’Afrique. Et l’offre en termes de sièges est à la hausse de près de 10%. Les A350 remplacent des A340 de 298 sièges dont 34 en affaires.
Cette offre supplémentaire va être particulièrement appréciée en période intermédiaire de fréquentation quand un vol de plus ne se remplit pas et pour éviter de fermer les ventes. Dernier atout, après 117 A350 livrés, Airbus enregistre un taux de régularité de 99,1%, un record dans l’industrie.
Thierry Vigoureux