
La compagnie aérienne vient d’annoncer la suppression de 4 500 postes pour faire face au choc de la pandémie de coronavirus.
EasyJet, dont l'activité est à l'arrêt depuis des semaines, prend les devants. La compagnie low cost vient d’annoncer la réduction de 30% au maximum de ses effectifs, sur un total de 15 000 personnes, afin de préserver ses finances et s'adapter à un trafic aérien plus faible sur une longue période.
Avec cette décision, la compagnie rejoint ses concurrentes British Airways, Ryanair ou Virgin Atlantic, qui ont toutes annoncé des suppressions de postes récemment.
"Nous savons que c'est une période très difficile et nous devons prendre des décisions très difficiles affectant nos collaborateurs, mais nous voulons protéger autant d'emplois que possible sur le long terme", a expliqué Johan Lundgren, directeur général du transporteur.
Ouverture des consultations avec les salariés
EasyJet n'a pas précisé comment ces suppressions d'emplois seraient réparties entre les différents pays où elle est présente.
En France, la compagnie est numéro deux du marché avec 7 bases et 1 800 emplois. Interrogée par l'AFP, EasyJet a précisé que les consultations avec les salariés s'ouvriront dans les prochains jours et qu’il est donc "trop tôt pour dire quelles seront les conséquences pour nos salariés et bases en France".
Pas de retour à la normale avant 2023
EasyJet confirme par ailleurs une reprise progressive de ses vols à partir du 15 juin, surtout des vols intérieurs au Royaume-Uni et en France.
La compagnie précise également que les réservations sur ces vols de reprise sont "encourageantes" et que la demande pour l'été 2020 dénote une amélioration de l’activité.
EasyJet estime toutefois que ses capacités de vols entre juillet et septembre ne s'élèveront qu'à 30% de celles de l'été 2019. A plus long terme, elle dit ne pas s'attendre à un retour à la normale avant 2023.