
La compagnie privée grecque proposera 25 lignes entre la France et la Grèce l’année prochaine, au départ de 12 aéroports hexagonaux.
Aegean vole de record en record. La compagnie membre de Star Alliance comptera 25 lignes (jusqu’à 88 vols par semaine) entre la France et la Grèce en 2018, soit une augmentation de capacités d’environ 8%. De quoi accompagner les bonnes performances touristiques de la Grèce depuis trois ans. Principale ligne de la compagnie, le Paris/Athènes bénéficiera d’une quatrième fréquence quotidienne, avec un départ matinal de Roissy à 7h50.
"Nous avons testé cette nouvelle rotation en juillet et août avec succès. Nous avons donc décidé de la reprogrammer en 2018 pour toute la période estivale, d’avril à octobre. Elle permet de profiter des nombreux vols en correspondance à Athènes", explique Pierre-Emmanuel Duband, directeur des ventes pour l’Europe de l’Ouest. Héraklion et Santorin figurent parmi les 33 destinations domestiques les mieux vendues en correspondance. Tous les vols intérieurs sont assurés par Olympic Air, rachetée par Aegean en 2013. A l’international, les passagers embarquent en priorité pour Chypre, Beyrouth et Tel Aviv.
Un repas chaud quel que soit le billet
Deux autres nouveautés françaises sont au programme en 2018 : Lyon-Rhodes et Mulhouse-Athènes. De quoi permettre au transporteur de renforcer ses positions au départ de France, avec des vols directs depuis 12 aéroports français (Paris, Lyon, Marseille, Nice, Toulouse, Bordeaux, Mulhouse, Nantes, Brest, Deauville, Lille et Metz) au plus fort de l’été 2018, vers cinq destinations grecques (Athènes, Héraklion, Rhodes, Thessalonique et Kalamata). Si la plupart de ces lignes sont saisonnières, trois sont opérées à l’année vers Athènes, au départ de Paris, Marseille et Lyon.
A noter que sur tous les vols entre la France et la Grèce, un repas chaud est servi aux passagers de la classe économique, quel que soit le tarif acquitté (GoLight ou Flex). GoLight est le tarif de base (69€ l’aller simple, avec uniquement un bagage de 8 kg en cabine), quand Flex est un tarif totalement flexible, qui inclut un bagage en soute de 23 kg. Outre un repas amélioré, la classe affaires inclut des comptoirs dédiés aux aéroports, un accès aux salons, deux bagages de 32 kg chacun et le fauteuil central de la rangée neutralisé, pour plus d’espace.
Un important positionnement au départ de la province française
Ces ouvertures tricolores sont complétées par des augmentations de fréquence en 2018, notamment sur Paris-Héraklion, Lyon-Athènes, Marseille-Athènes, Nantes-Athènes ou encore Nantes-Héraklion. Les tours-opérateurs et les agences sont les premiers à profiter de ce fort déploiement en province, en proposant à leurs clients des départs au plus près de chez eux. A commencer par Selectour, qui a fait d’Aegean l’une de ses sept compagnies privilégiées depuis 2014. "Le résultat est au rendez-vous, avec une croissance des ventes dans le réseau de plus de 20% chaque année", se félicite Pierre-Emmanuel Duband.
Plus globalement, Aegean (qui a fait de la France l’un de ses trois marchés prioritaires en 2018, avec l’Allemagne et l’Italie) se félicite des bons résultats enregistrés dans l’Hexagone. Elle a fait voyager 700 000 passagers de et vers la France en 2016 et table sur une croissance de 5 à 6% cette année. Ces performances contribuent à la bonne santé de la compagnie, qui table sur un total 13 millions de passagers en 2017, contre 12,5 millions l’an dernier (dont 6,7 millions à l’international). Surtout, Aegean est bénéficiaire depuis 2012, dans un contexte économique grec toujours tendu. Pour accompagner son envolée et améliorer son offre, le transporteur devrait annoncer un renouvellement complet de sa flotte avant la fin de l’année.
Thierry Beaurepère (à Athènes)