Réalisé entre le 15 et le 20 mars auprès d’un échantillon représentatif de 1 503 personnes, ce sondage confirme la bonne image du camping qui, dans un contexte de baisse du pouvoir d’achat, continue d’offrir le meilleur rapport qualité-prix
Le camping bénéficie toujours d’une bonne image associée à la convivialité et à son caractère fédérateur
Plus d’un Français sur trois a déclaré avoir séjourné en camping au cours des trois dernières années, un chiffre très positif en dépit de l’impact significatif du Covid-19 sur le secteur du tourisme. Les Français qui déclarent avoir eu recours à ce mode d’hébergement s’identifient encore majoritairement comme des campeurs occasionnels réguliers (39% séjournent en camping tous les 2 à 3 ans, suivis de près par les campeurs réguliers (38% se rendent en camping chaque année). Le camping reste un mode d’hébergement populaire.
Parmi les campeurs réguliers, 43% sont issus de catégories sociales modestes. Le camping bénéficie toujours très largement d’une image positive auprès des Français puisque plus de 8 Français sur 10 affirment avoir une bonne image du camping (82%), en légère évolution par rapport à 2020 (81%), près d’un cinquième déclarant même en avoir une très bonne image (18%) et notamment les plus jeunes (27% des 18-34 ans vs 15% des 35 ans et plus) ainsi que les catégories sociales modestes (25%) et pauvres (22%).
L’image du camping est une fois encore associée en premier lieu à la convivialité pour 89% des Français. Dans un contexte de baisse du pouvoir d’achat, le camping continue d’être perçu comme un mode d’hébergement fédérateur, permettant des vacances abordables pour tous. Ainsi, les personnes interrogées s’accordent autour de l’idée que le camping participe à la mixité sociale (77%) et offre des vacances confortables à prix raisonnables (72%) permettant aux personnes en difficultés financières de partir malgré tout (74%).
Un nombre croissant des Français estime que le camping est un mode de vacances écologique permettant de se rapprocher de la nature (76%, +9% par rapport à 2020).
Le rapport qualité-prix comme critère principal du choix du camping pour les vacances
Par rapport à la population française, le profil du campeur est :
-Plus jeune : 35% des campeurs ont moins de 35 ans (contre 25% s’agissant de la structure de la population nationale) et on y trouve beaucoup moins de 65 ans et plus (15% contre 25% au niveau national),
-Davantage issu des catégories populaires : 37% des campeurs sont issus de catégories sociales modestes contre 29% au sein de la population française (contre respectivement 35,7% et 30% en 2020), et 22% sont des employés (vs 17% d’employés au sein de la population française).
Au cœur des motivations à séjourner en camping, le rapport qualité-prix emporte une fois de plus une très forte majorité des réponses (61% contre 49% en 2020). S’en suit la proximité de la nature (37%) en très forte progression par rapport à 2020 (18%), et la convivialité (37% en 2023 vs 24% en 2020). La forte progression de ces critères pouvant être associée au contexte post-covid et au besoin des Français de prendre l’air, de se reconnecter à la nature, de retrouver un lien social tout en gardant un œil sur leurs dépenses dans un environnement inflationniste.
Les items suivants sont liés à la montée en gamme de l’offre de l’hôtellerie de plein air (équipements de loisirs, « tout compris », programme d’activité etc.) auxquelles les catégories populaires, qui souhaitent privilégier des vacances tout confort, semblent de plus en plus sensibles. Ainsi, 36% des Français issus de catégories sociales modestes estiment que « la mise à disposition d’équipements de loisirs » est une des deux raisons principales du choix du camping comme mode d’hébergement contre 29% pour les catégories supérieures. Il en est de même pour la possibilité d’avoir un « hébergement tout compris » (21% des répondants sont issus des catégories populaires contre 14% des catégories supérieures) et sur le fait de bénéficier de « programme d’activités et d’animation sur place » (17% des répondant sont issus des catégories populaires vs 8% des catégories supérieures).
Au niveau des critères dans le choix du camping comme mode d’hébergement, le rapport qualité-prix reste, comme évoqué précédemment, un critère fondamental pour 72% des Français. La possibilité de séjourner dans un hébergement « équipé comme à la maison » s’avère également fondamentale pour 51% des répondants (dont 55% des répondants issus des catégories populaires contre 43% des catégories supérieures) et la « présence d’un centre aquatique » est fondamentale pour 45% des répondants (55% pour ceux issus de catégories modestes contre 40% de catégories aisées). Il en est de même pour les « activités proposées pour les enfants » (23% pour les catégories supérieures vs 39% pour les catégories populaires). On peut ainsi confirmer que les critères liés au camping comme véritable lieu de vacances tout confort et non comme simple mode d’hébergement, sont déterminantes pour les catégories sociales les plus modestes.
Le camping permet à chacun de trouver une offre adaptée à son budget
L’hôtellerie plein air se caractérise par la diversité de son offre, qui permet à chacun de trouver une offre à la mesure de son budget, du plus modeste (emplacement nu en camping 1*) au plus luxueux (hébergement locatif haut de gamme en camping 5*), tout en assurant le meilleur rapport qualité prix par rapport aux autres types d’hébergements ou de destinations touristiques.
Ce constat est confirmé par 97% des Français interrogés qui s’accordent à dire que la diversité de l’offre de campings permet facilement de trouver une offre adaptée à son budget, dont 38% d’entre eux sont « tout à fait d’accord ».
Dans un contexte inflationniste, 87% des Français s’accordent sur le fait que le camping permet de mieux maîtriser les dépenses en limitant notamment les dépenses alimentaires (92%) et en permettant de partir avec un grand nombre de personnes à un prix raisonnable (89%). Le camping est ainsi perçu comme un mode d’hébergement moins cher que les autres (87%) et permettant de partir en vacances malgré la baisse du pouvoir d’achat (86%).