Un certain nombre d'actions, dont la création de packages, doivent permettre de parvenir à cet objectif dans les dix ans, selon les autorités locales.
Rhône-Alpes veut être la première région œnotouristique de France à l’horizon 2025, une ambition dévoilée conjointement par le conseil régional et la chambre régionale d’agriculture Rhône-Alpes, avec le Comité vins de Rhône-Alpes.
Cette annonce arrive quelques jours avant la tenue les 14 et 15 octobre, à Lyon, de Destinations Vignobles, une opération de promotion du secteur pilotée par Atout France, qui reçoit 150 tour-opérateurs en provenance de 39 pays.
Pour y parvenir, plusieurs initiatives vont être lancées. La constitution de packages, les "Fascinants week-ends", concoctés par chacun des six sites labellisés "Vignobles et Découvertes" dans la région par Atout France. La première aura lieu les 25 et 26 octobre.
L’augmentation des sites labellisés fait partie des priorités : "Nous en avons deux ou trois en gestation et nous comptons bien arriver à une vingtaine de "Vignobles et Découvertes" rapidement", ambitionne Pierre Combet, président du Comité vins de Rhône-Alpes.
Mettre aux normes les caves
Le cahier des charges prévoit des moyens publics limités à 300 000€ par an, en provenance des différentes collectivités territoriales, pour mettre aux normes caves et caveaux.
Egalement l’ouverture d’une "œnothèque", un lieu où le vin et le tourisme s’exposent, sur un site emblématique de Lyon. Depuis l’adhésion de l’ensemble des vignobles régionaux pourtant exposés à une concurrence féroce, rien ne s’oppose plus à son ouverture.
Elle devrait avoir lieu courant 2016, non pas sous la forme d’un investissement mais sous la forme d’une location.
Restera aussi à mettre en place un observatoire pour mesurer le chemin parcouru. Car ambitionner d’être leader est une chose. Mais savoir comment mesurer les performances en est une autre : en terme de nuitées ? En terme de nombre de visiteurs ?…
Pour l’instant on ne retient que l’intention.
Jean-François Bélanger