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Production

La reprise de Fram est-elle dans l’impasse ?


Publié le : 16.10.2015 I Dernière Mise à jour : 16.10.2015
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Avec près de 37% des actions, Marie-Christine Chaubet (et sa fille Marie-Odile) soutient l'offre de Karavel/Promovacances pour la reprise du groupe Fram. ©SJ I Crédit photo

Une réunion du Ciri est prévue aujourd’hui alors que Karavel pourrait faire une nouvelle offre face à la dégradation des comptes du TO et le silence de HNA.

Une opposition semble à nouveau se faire jour entre Georges Colson et sa demi-sœur Marie-Christine Chaubet, tous deux anciens présidents du directoire du groupe et possédant respectivement autour de 39% et 37% des actions.

Si le premier est favorable au projet de reprise par le tandem HNA-Selectour Afat, la seconde continue de préférer la candidature de Karavel/Promovacances qui pourrait, selon un article des Echos paru ce matin, "faire évoluer sa position sur la base d’un audit de la trésorerie de Fram, attendu jeudi soir". Contacté par Tour Hebdo, la direction de Karavel nous a précisé "ne pas vouloir communiquer sur le sujet".



Surtout Marie-Christine Chaubet semble ne pas croire à l’offre de reprise du groupe chinois HNA. Son conseil, maître Didier Bruère-Dawson du cabinet Brown Rudnick, souligne en effet dans le même article que "Mme Chaubet ne peut soutenir un projet HNA non étayé et sans avoir vu son porteur qui n’a même pas signé cette promesse de cession de titres qui ne stipule aucun engagement industriel au bénéfice de Fram".


Selectour Afat toujours dans l’attente d’un retour de HNA



Du côté de Selectour Afat, il semble que le temps chinois ne soit pas celui du réseau alors que la situation du groupe Fram continue à se dégrader, selon Les Echos. Selon nos informations, le distributeur est en relation avec le représentant de HNA en France et une réunion avec des représentants du groupe chinois a encore eu lieu à Paris dimanche dernier. 



Si le conglomérat ne semble pas pressé d’avancer sur ce dossier dont le montant reste faible comparativement à ses capacités financières (10 M€ pour les actionnaires et entre 30 M€ et 40 M€ au total selon les sources), il a en revanche annoncé ces derniers jours son intention de prendre 48,4% du groupe espagnol Globalia et d’investir dans Uber en Chine.



Face à la lenteur du dossier de reprise, une nouvelle réunion du Ciri (Comité interministériel de restructuration industrielle) était prévue aujourd’hui à Bercy. Le suspens devient insoutenable pour les équipes du TO en pleine saison hiver et alors que se négocient les engagements aériens pour la prochaine saison été. Cette incertitude n’est également pas de nature à rassurer les agences qui continuent de vendre l'offre du voyagiste toulousain.



S.J.

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