
Vous présenter nos meilleurs voeux est naturellement une tradition et une politesse, auxquelles je ne voudrais surtout pas me soustraire. J'aimerais y mettre une dose supplémentaire d'espoir, d'énergie, de combattivité pour qu'enfin on puisse affirmer que la crise a été surmontée.
Comme le promet la maxime, ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. A ce compte là, les survivants pourront sans complexe se mesurer à Hulk en combat singulier. Il en aura fallu de la réactivité, de la constance, de la patience, de la chance et de l'imagination pour traverser des saisons chaotiques, apportant parfois l'espoir d'un regain d'activité pour plonger aussi vite dans les mesures restrictives.
La bonne nouvelle, c'est que la frustration crée l'envie. Le concept du "Revenge Travel", cette envie de rattraper le retard en matière de voyage est de plus en plus palpable. Certes, le concept des vacances à domicile a gagné des disciples et la découverte des destinations de proximité va rester un phénomène intéressant à suivre et exploiter par toutes les régions françaises.
Mais on voit bien que dès qu'une frontière s'ouvre, les réservations repartent à la hausse. Le monde s'est refermé sur lui-même trop longtemps pour que l'effet de balancier ne vienne pas rapidement remettre de l'ordre dans la planète tourisme. S'il fallait un signe de plus, c'est sans doute les commandes record enregistrées par Airbus pour livrer de nouveaux avions, certes plus propres et plus écolo, mais bien destinés à voler haut et loin.
Bref, au nom d'une équipe de Tour Hebdo et du Quotidien du Tourisme, qui a aussi bien souffert de la pandémie, mais qui est encore debout, je vous souhaite ce qu'il peut arriver de mieux en 2022. Je vous laisse vous-mêmes décider de ce que vous mettrez derrière ce "mieux".
Très cordialement, très sincèrement, très solidairement
Bruno Courtin
Editeur délégué