
Le Snav a négocié des accords avec des mutuelles et des organismes de prévoyance, dont les frais vont devenir obligatoires pour tous les salariés.
En marge de l'assemblée générale d'hier, le Snav a organisé une réunion d'informations sur différents sujets qui concernent ses adhérents. Parmi eux, la prévoyance et les frais de santé pour les salariés des entreprises.
Dans le cadre de l'Accord national interprofessionnel, signé en 2013, tous les salariés devront bénéficier d'une mutuelle au 1er janvier 2016, dont le coût sera supporté au moins à 50% par l'employeur.
Le Snav a donc organisé un appel d'offres auprès de plusieurs organismes, dont le résultat sera connu d'ici un à deux mois. "Un fournisseur sera choisi pour son offre forfaitisée, avec un tarif étudié qui se situera entre 25 et 30 euros par mois", affirme Luc Dallery, président de la commission des affaires sociales au syndicat. D'ici là, il demande donc aux adhérents de ne pas contracter d'offre et "de résister aux sirènes commerciales sur le marché".
A savoir : les femmes salariées (très nombreuses dans la profession) qui bénéficient déjà de la mutuelle de leur conjoint ne sont pas obligées de prendre la mutuelle proposée par l'agence.
Le cas des emplois en CDD, ainsi que les guides, n'est pas vraiment tranché. "S'ils ont déjà une mutuelle complémentaire, ils se feront sans doute rembourser par l'employeur en fonction de leurs heures de travail", précise Luc Dallery. Quant aux stagiaires, ils ne font pas partie du périmètre de l'accord.
Toujours selon l'ANI de 2013, les frais de prévoyance sont désormais obligatoires pour tous les salariés. Le Snav a négocié auprès d'un fournisseur, dont le nom sera connu bientôt, un contrat qui prévoit un montant de 0,6% sur la masse salariale, pris en charge à 50% par l'employeur et à 50% par le salarié. "Suivant la situation de l'employé, s'il dispose déjà ou non d'une couverture prévoyance, l'accord est applicable au 1er juillet 2015 ou au 1er janvier 2016", conclut Luc Dallery.
Catalina Cueto