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Hébergement

Etats-Unis : le rapport qui accable Airbnb


Publié le : 25.01.2016 I Dernière Mise à jour : 25.01.2016
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I Crédit photo Selon l'étude, 3,3% des hôtes des douze plus grandes zones urbaines américaines représentent 28,5% des revenus. ©DR

Près d'un tiers des hôtes des douze grandes zones urbaines américaines sont des loueurs à plein temps, selon une étude commanditée par l'association des hôteliers américains.

Le torchon continue de brûler entre les hôteliers et Airbnb. Nouvel épisode : l'American Hotel & Lodging Association, l'association des hôteliers américains, a dévoilé une étude commandée auprès de la Penn State University’s School of Hospitality Management. Les universitaires se sont intéressés à une tendance qu'ils qualifient "d'alarmante" : "Un nombre croissant d'hôtes utilisent la plate-forme d'Airbnb pour mener une activité à plein temps et non régulée".

Selon eux, 40% des revenus générés dans les douze plus grandes zones urbaines américaines proviennent de loueurs qui proposent au moins deux biens sur le site et 30% de ces mêmes revenus sont réalisés par des particuliers qui louent leur(s) appartement(s) à plein temps, "au moins 360 jours par an", précise l'étude. La proportion de locations à l'année atteint même 61% à Miami, contre 31% à Los Angeles, 24% à New York et 22% à San Francisco.

Concurrence déloyale

Autres chiffres mis en avant par l'étude : près de 2 700 hôtes ont réalisé environ 378 millions de dollars de revenus sur un an grâce au site, soit une moyenne de plus de 140 000 dollars chacun. "3,3% des hôtes représentent 28,5% des revenus", observent les universitaires.

Pour l'association des hôteliers, il s'agit clairement d'une concurrence déloyale : "Ces propriétaires esquivent les taxes, échappent aux lois et bafouent les normes de sécurité", argumente Katherine Lugar, président de l'AHLA, dans une vidéo publiée sur le Web.

Airbnb n'a pas tardé à réagir en condamnant la méthodologie de l'étude. Interrogé par le magazine britannique Travel Weekly, le porte-parole du site de locations entre particuliers rétorque que "ce rapport utilise des données trompeuses pour aboutir à de fausses conclusions et attaquer des familles de la classe moyenne qui partagent leurs maisons et utilisent l'argent qu'ils gagnent pour payer leurs factures". La bataille est loin d'être terminée !

Didier Forray

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