Tour Hebdo a invité la majorité des patrons de tour-opérateurs proposant des clubs francophones à venir expliquer leur concept et à prendre position sur le tout nouveau label Clubs de vacances Qualité garantie, lors de l’IFTM 2018.
1- Les boss des clubs (quasiment) tous présents
Autour de la table pour répondre aux questions de notre rédactrice en chef Marie Poirier, une grande majorité des patrons de tour-opérateurs français présents sur le marché des clubs ont répondu à l’appel :
Olivier Kervella, président de NG Travel (Kappa Club et Club Coralia), Nicolas Delord, président de Thomas Cook France /Jet tours, Pascal de Izaguirre, président de TUI France (Club Marmara et Club Lookéa), Axel Mazerolles, directeur général de FTI Voyages (Club FTI Privilège), Laurent Abitbol, président de Marietton Developpement (Naya Club), Frédéric Granel, directeur général adjoint de Fram et Patrice Caradec, président d'Alpitour France (Bravo Club). Jean-Pierre Nadir, fondateur d'Easyvoyage, participait également en qualité de porte-parole de l’association Club de Vacances Qualité Garantie.
2- Des différences oui, mais des codes à respecter
Comme l'a rappelé Jean-Pierre Nadir, fondateur d'Easyvoyage et porte-parole de l'association Club de Vacances Qualité Garantie, chaque club de vacances possède son identité propre et ses spécificités puisqu'il s'agit d'un hôtel qui n'appartient pas à un tour-opérateur, mais auquel on ajoute des animations.
"La caractéristique du club de vacances, c'est qu'il n'appartient pas au TO. Tous les clubs sont différents. Il faut donc avoir des engagements vis-à-vis des clients" @jpnadir @Easyvoyage #tourhebdo #confclub #iftm2018
— Tour Hebdo (@Tourhebdo) 26 septembre 2018
Chaque marque de club cherche donc le service supplémentaire qui pourrait la différencier de ses concurrentes. Axel Mazerolles a ainsi dévoilé certains éléments caractéristiques du Club FTI Privilège, nouveau venu sur le marché cet hiver. Il en revendique l'exclusivité et donc les présente comme différenciants des Marmara, Jet tours et autres Bravo Clubs.
Chez @FtiVoyages, nouveau venu dans les clubs cet hiver, il y aura un chauffeur pour aller à l'aéroport, 20 minutes de massage ou encore 2 excursions incluses dans l'offre club, selon @axel_mazerolles #tourhebdo #confclub #iftm2018
— Tour Hebdo (@Tourhebdo) 26 septembre 2018
Mais pour capter la clientèle française, certains codes sont indispensables, au risque sinon de rater le coche : animations francophones variées (et non plus simplement les spectacles du soir), hôtels en première ligne de plage si possible, services de conciergerie et de prise en charge des enfants... Le club, version Netflix, selon Olivier Kervella, le patron de NG Travel.
"Les clients aujourd'hui veulent du netflix au niveau de l'animation". Olivier Kervella, patron de NG Travel (Kappa Club et Club Coralia) #tourhebdo #confclub #IFTM2018
— Tour Hebdo (@Tourhebdo) 26 septembre 2018
"Même si le club est un concept normé, le client veut du choix et une individualisation des activités" Pascal de Izaguirre, patron de @TUI_France #tourhebdo #confclub #IFTM2018
— Tour Hebdo (@Tourhebdo) 26 septembre 2018
3- Un label pour rassurer les clients
Donner un gage de qualité sur des critères communs (au moins 50 chambres dédiées au club dans l'hôtel, un animateur pour 10 chambres, des animateurs titulaires du Bafa ou encore l'accès à une piscine et à du wifi), tel est l'objectif de l'association Club de vacances Qualité garantie.
"On ne peut pas être club juste en mettant un t-shirt au réceptionniste ! Le label garantit un engagement minimum" @jpnadir #tourhebdo #confclub #iftm2018
— Tour Hebdo (@Tourhebdo) 26 septembre 2018
Comme Jean-Pierre Nadir le rappelait, chaque club souhaitant obtenir le label est ainsi testé par des journalistes d'Easyvoyage selon une grille d'évaluation définie. De quoi maintenir un niveau élevé de services, selon Patrice Caradec, président d'Alpitour France.
"Le label Clubs de vacances Qualité garantie permet d'empêcher une banalisation des clubs." Patrice Caradec, patron d'Alpitour France (Bravo Club) #tourhebdo #confclub #iftm2018
— Tour Hebdo (@Tourhebdo) 26 septembre 2018
4- Bientôt d’autres marques rejoindront le label club
Certaines marques de clubs comme les Naya Clubs (Voyamar, Marietton Developpement), les Clubs FTI Privilège ou encore les Ôclubs ne font pas (encore) partie du label. Laurent Abitbol, président de Marietton Developpement, et Axel Mazerolles, directeur général de FTI Voyages, n'ont pas fermé la porte à une éventuelle adhésion, sous certaines conditions.
"Ce label est une très bonne initiative mais il faut affiner certains critères, il faut encore plus faire attention à la sécurité" @axel_mazerolles @FtiVoyages #tourhebdo #confclub #iftm2018
— Tour Hebdo (@Tourhebdo) 26 septembre 2018
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