Une étude de KDS témoigne de la tendance à la réduction tous azimuts : moins loin, moins cher, voire pas du tout…
Selon une étude réalisée par KDS auprès de 435 voyageurs d'affaires, du 12 au 29 mai dernier, 71% des entreprises ont réduit de façon significative leurs déplacements. Ces mesures ont été prises en grande partie – à 54% – depuis octobre dernier, et sont donc directement liées à la crise.
Les voyages encore autorisés sont ceux à but commercial (45%), les salons (21%) et les lancements de produts (20%). En revanche, les réunions interfiliales sont remises en cause ainsi que les formations, au profit des visioconférences et du e-learning.
Interrogés sur les cinq derniers déplacements qu'ils ont réalisés, 26% des sondés estiment qu'entre un et trois seulement étaient indispensables, et 9% pensent qu'aucun n'était indisponsable au bon fonctionnement de l'entreprise ou à l'atteinte de leurs objectifs !
Les déplacements sont de plus en plus contrôlés. Une grande majorité des voyageurs d'affaires (75%) confirment devoir justifier les raisons de leurs missions à l'étranger. Une fois validé, le déplacement ne se fait plus dans les mêmes conditions : pour 62% des participants à l'enquête, la classe affaires n'est pas ou plus autorisée pour les déplacements en avion.
Les voyages sont aussi plus courts : 58% des sondés déclarent avoir réduit le nombre de nuits passées à l'hôtel au cours des six derniers mois. Seuls 7% ont partagé leur chambre dans le cadre de convention ou de séminaires.
En conséquence, avec la baisse du confort du déplacement professionnel, 62% des sondés avouent qu'ils préféreraient voyager moins souvent.
Catalina Cueto
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