
Dans un communiqué commun publié mercredi, Les Entreprises du Voyage et l'Unostra appellent le gouvernement à revoir son dispositif de prise en charge des coûts fixes pour l'élargir à plus d'entreprises.
C'est une aide qu'il faut étendre. Dans un communiqué commun publié mercredi, Les Entreprises du Voyage et l'Union Nationale des Organisations Syndicales des Transporteurs Routiers Automobiles (Unostra) appellent le gouvernement à revoir son dispositif de prise en charge des coûts fixes.
« L’Unostra et les EdV sont sensibles au soutien économique apporté par le gouvernement et l’en remercient. Cependant le décret du 24 mars 2021 qui instaure un dispositif de prise en charge des coûts fixes à hauteur de 70% à 90%, impose un plancher de chiffre d’affaires mensuel d’un million d’euros. En privilégiant les grosses structures, ce dispositif bafoue le principe d’égalité », précisent les deux organisations.
En conséquence, celle-ci appellent le gouvernement a supprimer le plancher de chiffre d’affaires « afin que toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, soient traitées équitablement ».
Qui peut aujourd'hui en bénéficier ?
Le ministère de l'Économie avait confirmé il y a quelques semaines la mise en place d'un dispositif de prise en charge des coûts fixes pour les entreprises, opérationnel depuis le 31 mars.
Jusqu'à présent, le dispositif permet de couvrir 70 % des pertes d’exploitation pour les entreprises de plus de 50 salariés et 90 % des pertes d’exploitation pour les entreprises de moins de 50 salariés, dans la limite de 10 millions d’euros sur l’année 2021. Mais seules quelques entreprises fermées administrativement ou appartenant aux secteurs du « plan tourisme » (S1 et S1 bis) peuvent en bénéficier.
Elles doivent, pour cela, répondre aux conditions suivantes :
- avoir été créées avant le 1er janvier 2019 ;
- réaliser plus d’1 million d’euros de chiffre d’affaires mensuel ou 12 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel ;
- justifier d’une perte d’au moins 50% de chiffre d’affaires et être éligibles au fonds de solidarité en janvier 2021 ou en février 2021.
L'objectif est donc, pour les EdV et l'Unostra, que les entreprises qui réalisent moins de 1 million d'euros de CA soient, elles aussi, concernées.