Le syndicat les Entreprises du Voyage demande que les courtiers en assurance voyage, les spécialistes de la technologie, les représentants des OT étrangers et la presse professionnelle tourisme puissent bénéficier des mesures d’aides mises en place par l’Etat.
Ne laisser personne sur le bord de la route. Dans un courrier diffusé le 15 juin, le syndicat des Entreprises du Voyage (Edv) demande à l'Etat que 4 secteurs dépendant étroitement du tourisme intègrent les mesures d’aide mises en place par le gouvernement.
Les activités bénéficiant de soutiens renforcés sont réparties en deux catégories, rappelle le courrier. Tout d’abord celle regroupant les secteurs de l’hôtellerie, restauration, cafés, tourisme, événementiel, sport, culture qui sont les plus durablement affectés car soumis à des restrictions d’activité allant au-delà du 11 mai 2020 et figurant dans la liste S1 ; puis les activités amont ou aval de ces secteurs répertoriées dans la liste S1 bis et dans laquelle figurent notamment les transports de voyageurs par taxis et VTC et la location de courte durée de voitures.
"Ces entreprises ont perdu plus de 80% de leur chiffre d’affaires durant la période de confinement (15 mars – 15 mai)", souligne le syndicat, qui déplore néanmoins que ne soient pas dans cette liste "quatre secteurs dépendant étroitement de notre écosystème et indispensables à l’exercice de notre activité". Les Edv "avaient informé les pouvoirs publics de la nécessité d’intégrer ces secteurs dans la liste S1bis", ajoute-t-il.
4 secteurs "indispensables"
Jean Pierre Mas, le président du syndicat, constate que "ces secteurs ont été oubliés". Il attire l’attention des ministres Bruno Le Maire, Jean-Baptiste Lemoyne et Gérald Darmanin, pour que soient inclus dans cette liste : la presse professionnelle "tourisme", privée de recettes, et qui "a démontré son utilité dans la crise sanitaire" ; les courtiers en assurances voyage dont l’activité est étroitement dépendante du tourisme. "Leur liste est très réduite, leur activité est devenue négative depuis le mois de mars et leur pluralité est indispensable" ; les entreprises qui fournissent la technologie et qui "contribueront à la transition numérique que le gouvernement appelle de ses vœux" ; et enfin la représentation des offices de tourisme étrangers.
"Si ces secteurs ne bénéficient pas des mesures de soutien renforcées ils sont en danger alors qu’ils sont indispensables à l’activité des voyagistes", affirme les Entreprises du Voyage.