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Economie

Le tourisme sanctionné par la décision de Trump en Iran ?


Publié le : 09.05.2018 I Dernière Mise à jour : 09.05.2018
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British Airways et Lufthansa vont devoir abandonner leurs lignes directes vers Téhéran pour continuer à opérer leurs vols transatlantiques. I Crédit photo ©Adobe Stock

Auteur

  • Manon Gayet

Les États-Unis ont annoncé leur sortie de l'accord sur le nucléaire avec l'Iran. Une décision qui devrait avoir un impact limité sur les entreprises du tourisme.

1- Qu’a annoncé Donald Trump ?

Mardi 8 mai, le président américain a décidé de dénoncer l’accord de Vienne, conclu en 2015. Par conséquent, les entreprises américaines et européennes ayant des activités en Iran sont priées d’y mettre un terme, sous peine de sanctions économiques. Le délai donné par le département du Trésor est serré — entre 90 et 180 jours. Les sanctions entreront pleinement en vigueur le 4 novembre prochain.

 

2- De quel accord s’agit-il ?

Conclu en juillet 2015, l’accord de Vienne vise à réduire les capacités nucléaires de l’Iran, en échange de la levée de l’embargo économique, promettant au pays du Moyen-Orient une forte croissance. Outre les États-Unis et l’Iran, l’Allemagne, la Grande-Bretagne, la France, la Russie, la Chine et l’Union européenne (représentant les 27 pays en faisant partie) sont aussi signataires.

 

3- Quelles entreprises du tourisme vont être affectées à court terme ?

Cette situation remet en cause les activités des compagnies aériennes et des hôteliers qui ont (re)lancé dès 2015 leurs activités en Iran. Ainsi, British Airways et Lufthansa pourraient être contraintes de renoncer à leurs lignes directes si elles souhaitent voler outre-Atlantique sans la menace de sanctions. De son côté, Air France a déjà fait savoir la semaine dernière qu’elle fermerait son Paris-Téhéran en direct dès cet automne, "faute de rentabilité".

AccorHotels, qui a ouvert un hôtel en Iran dès 2015, devra aussi le fermer pour continuer à exercer ses activités sur le sol américain. La chaîne espagnole Melia Hotels pourrait aussi renoncer à ses projets d’implantation en Iran.

 

4- Quel sera l’effet sur les TO français ?

En réalité, l’impact s’annonce restreint sur l’activité des tour-opérateurs et des agences de voyages français. Beaucoup de TO opérant des circuits en Iran comme Asia, Ailleurs ou encore Plein Vent font voyager leurs clients sur Turkish Airlines via Istanbul ou sur Qatar Airways ou sur Ukraine Airlines. Seuls une poignée profitaient des vols directs d’Air France entre Paris et Téhéran (Club Med, Pouchkine Tours) et devront donc trouver une autre solution pour la rentrée prochaine.

A moyen terme toutefois, un problème de stocks pourrait se poser. Une mauvaise nouvelle pour le tourisme iranien, qui se développe rapidement depuis 2016.

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