Les compagnies et les tour-opérateurs imposent leurs conditions au réseau.
Chez Wasteels, la situation est encore difficile, en billetterie et en tourisme. D'après une salariée du réseau, l'accès au GDS Galileo est à nouveau possible, certes, mais uniquement en ce qui concerne les informations tarifaires.
L'émission des billets d'avion n'est pas possible, car les compagnies n'ont pas autorisé l'acte de vente. "On les comprend, elles ne veulent pas prendre le risque d'augmenter leurs dettes, qui s'élèvent à 5,2 millions d'euros avant la procédure de redressement judiciaire", explique l'agent de voyages.
Du coup, les agences continuent à traiter avec le consolidateur Go Voyages, qui n'est pas vraiment adapté à la billetterie d'affaires, car les frais d'annulation se montent à 100%.
Pour ce qui est des tour-opérateurs, les vendeurs ont accès aux produits de Thomas Cook, Jet tours, Austral Lagons, Kuoni et Asia, mais pas à ceux de Club Med ni Donatello par exemple.
Selon la salariée du réseau, les paiements pour les nouvelles réservations sont exigibles 45 jours avant le départ, ce qui modifie la donne vis-à-vis des clients. "De toute façon, nos clients actuels sont soit des habitués, soit des gens qui ne connaissent pas notre situation en redressement judiciaire".
L'échéancier de la procédure a été porté à la connaissance des salariés : le 16 janvier est la date limite fixée pour le dépôt de dossier de reprise, et le 4 février est la date où le tribunal de commerce de Bobigny débattra du sujet.
La solution de reprise par les salariés a été évoquée par Me Blériot, l'administrateur judiciaire, mais "nous n'avons aucun élément précis sur le sujet pour le moment", regrette la salariée.
Catalina Cueto
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