Thomas Cook renforce sa mainmise sur les franchisés qui réclament des précisions.
Les agences enseignes Jet tours ont provoqué une réunion cet après-midi avec la direction du tour-opérateur. Apprenant que Denis Wathier, président du directoire de Thomas Cook, serait absent de la convention des enseignes Jet tours, du 12 au 16 novembre, en République dominicaine (pour cause de conseil d'administration européen de Thomas Cook à Londres ?), elles sont montées au créneau.
Les enseignes, au nombre de 143, qui pèsent pour 20% dans les ventes du TO, sont inquiètes et réclament des éclaircissements. Thomas Cook prépare deux nouveaux types de contrats de franchise : l'un "light" ne les autorisant pas à vendre des produits Thomas Cook, l'autre plus contraignant les autorisant à vendre des produits Thomas Cook et les obligeant à adopter la centrale de paiement du groupe et, par conséquent, à quitter le réseau auquel ils sont adhérents. Comment la direction des réseaux réagira-t-elle ? En particulier, la position de Carlson Wagonlit Voyages qui regroupe 54 labellisés, sera déterminante.
Ce basculement vers un modèle plus intégré s'accompagnerait de surcommissions très intéressantes, mais rien n'est encore chiffré.
La mainmise du groupe Thomas Cook se fait donc de plus en plus sentir sur la marque Jet tours. "C'est un rouleau compresseur", dit le patron d'une enseigne. Ce "forcing" intervient alors que les ventes du TO s'effondrent et que les prix sont réajustés à la baisse toutes les semaines.
Les ventes été commencent le 18 novembre, avec une production "chartérisée" basculée sur le système de résa de Thomas Cook et une offre hôtelière gérée au niveau européen.
Catalina Cueto