
De Laurent Fabius aux institutionnels, la mobilisation est générale pour obtenir une simplification des procédures d'entrée en Inde pour les Français.
Après le voyage en Inde début février de Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères et du Développement international, la Pata, le Snav et le Seto continuent leur action de lobbying pour que les voyageurs français bénéficient au-delà du 1er mai de la possibilité de faire leur visa en posant le pied sur le sol indien (ETA/eVisa Procedure).
Guillaume Linton, président France de la Pata, René-Marc Chikli, président du Seto, et Jean-Pierre Mas, président du Snav, ont cosigné vendredi dernier une lettre (en anglais) adressée à Dr. Lalit Panwar, ministre du Tourisme du gouvernement indien.
La France rejoindrait la Chine, l'Espagne, l'Italie et la Grande-Bretagne
"Ce courrier a aussi été adressé à nos différents interlocuteurs officiels en France comme l’Ambassade d'Inde à Paris afin d’espérer voir très rapidement la France intégrer la liste des cinq pays susceptibles de bénéficier prochainement des procédures simplifiées d'obtention des visas à l'arrivée", explique Guillaume Linton. La France rejoindrait alors la Chine, l’Espagne, l’Italie et la Grande-Bretagne, les quatre autres pays devant bénéficier de cette mesure. "Il y a bon espoir", veut-il croire.
Dans ce courrier, les trois présidents mettent en avant le tort déjà engendré par cette incertitude sur les procédures d’entrée depuis plusieurs mois avec "la baisse depuis novembre 2014 des réservations loisirs pour tous les tour-opérateurs et l’annulation de nombreux groupes, incentives, voyages d’affaires, congrès et même une opération de ventes d’envergure (avec 1 400 réservations potentielles) prévue avec l’un des premiers réseaux de distribution en France".
S.J.