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Première journée internationale des réserves de biosphère UNESCO : Le paradis canarien


Publié le : 27.10.2022 I Dernière Mise à jour : 27.10.2022
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L'archipel des Canaries est un grand jardin de vie, reconnue par l'UNESCO à travers la déclaration de la réserve de biosphère des îles de La Palma, Lanzarote, El Hierro, la majeure partie de Grande Canarie et Fuerteventura

C'est pourquoi, dans l’archipel, il y a plus d'une raison de célébrer, le 3 novembre prochain, la Journée internationale des réserves de biosphère.

 

 

"Lorsque nous nous baignons sur une plage des îles Canaries, nous marchons littéralement sur du sable vieux de plusieurs milliers d'années. Toutes les espèces endémiques qui composent aujourd'hui les plages et les forêts de l’archipel étaient déjà présentes il y a 11 700 ans, comme le parc national de Garajonay, la forêt de lauriers de La Gomera, ou encore la plage d'El Matorral, à Fuerteventura, avec des fossiles datant de l'Holocène", souligne Francisco José Pérez Torrado, professeur de géologie à l'université de Las Palmas de Grande Canarie.

Selon les informations obtenues auprès de la banque de données sur la biodiversité des Canaries, on recense à ce jour un total de 17 893 espèces et 999 sous-espèces, dont 3 736 et 584, sont endémiques. Parmi celles-ci, 12 661 espèces sont terrestres et 5 232, marines.

C'est pourquoi, en plus des îles déclarées réserves de biosphère, l'archipel des Canaries compte quatre parcs nationaux et 146 zones naturelles bénéficiant d'un certain degré de protection environnementale.

Cette biosphère est restée intacte et durable dans des endroits tels que le parc national de Caldera de Taburiente à La Palma, le parc national de Timanfaya à Lanzarote, le parc national de Garajonay à La Gomera et le parc national d'El Teide à Tenerife. "Et ce n'est pas tout, car sur le plan géologique, les îles possèdent des trésors innombrables, comme la Caldera de Tejeda, la plus impressionnante caldera d'effondrement volcanique la plus emblématique et la plus étudiée du monde", assure Pérez Torrado.

 

"Cette richesse de la biodiversité canarienne ne serait pas possible sans le volcanisme des îles", ajoute Pérez Torrado, "qui est à l'origine de la forêt de lauriers de La Palma, de La Gomera et de Grande Canarie, une forêt du Miocène, anciennement appelée ère tertiaire, qui a vu le jour en Europe et dont il ne reste que des fossiles sur le continent ; aux Canaries, elles sont vivantes et considérées comme des cathédrales de la nature en raison de la valeur inestimable des espèces qui les peuplent." Outre la forêt de lauriers, ces forêts abritent 1 634 espèces de champignons qui expliquent l'évolution de nombreuses espèces sur des milliers d'années.

Ainsi, les îles Canaries abritent des communautés animales et végétales uniques, dont de fabuleuses espèces endémiques canariennes et macaronésiennes. Parmi la faune terrestre, les reptiles et les oiseaux ont retenu l’attention toute particulière des herpétologistes et des ornithologues du monde entier. La plupart des reptiles terrestres que l’on trouve dans les îles Canaries (14 des 15 espèces) sont exclusifs à celles-ci et peuvent être considérés comme de véritables fossiles vivants, échantillon de la faune du Miocène. Des oiseaux endémiques habitent également ce paradis canarien. Plus précisément, 5 espèces, 36 sous-espèces, 12 espèces introduites et 300 espèces d'oiseaux migrateurs peuvent y être observées.

Les cétacés (baleines et dauphins) suscitent également un grand intérêt car les eaux canariennes constituent un lieu privilégié pour leur observation, la route qu'ils empruntent pour migrer passant par l'archipel. Effectivement, la bande marine entre Tenerife et La Gomera a été reconnue par the World Cetacean Alliance (WCA) comme un site du patrimoine mondial des cétacés, une qualification qui la place comme le premier site du patrimoine des baleines en Europe.

 

Les endroits où trouver et apprécier cette grande biodiversité sont principalement les parcs naturels comme celui de l'archipel de Chinijo, un groupe d'îles au large de Lanzarote qui est la plus grande réserve marine de l'Union européenne. "Dans la zone d'Ajuy, à Fuerteventura, des restes fossilisés de coraux, datant de 60 millions d'années, ont été découverts grâce à l’érosion et peuvent être ainsi admirés en plongée sous-marine. Ils s’observent également dans le ravin de la Caldera de Taburiente" ajoute Pérez Torrado. Tout comme les parcs naturels, les réserves naturelles sont des espaces où la faune et la flore s’épanouissent dans les meilleures conditions possibles. Parmi les réserves les plus riches, on trouve Güigüi, à La Aldea de San Nicolás, les Tilos de Moya, à Grande Canarie, les Malpaís de Güimar ou encore les Roques de Anaga, à Santa Cruz de Tenerife.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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