Menu
S'identifier
Destination

Optimisme après la première édition des Journées de Promotion de la Destination Sénégal en France


Publié le : 03.02.2022 I Dernière Mise à jour : 03.02.2022
I Crédit photo Hôtel Le Lamentin à Saly Portudal

Les nouvelles offres touristiques comme les facilités de voyages et d’investissements au Sénégal viennent d’être présentées aux professionnels français du voyage et du tourisme.

Au menu de ces rencontres :

• Le nouveau visage du Sénégal
• Ses nouvelles infrastructures routières et aéroportuaires
• Le tout dans le cadre d’une stabilité politique remarquable

Dans un contexte de relance du secteur touristique, la destination Sénégal présente ‘’à son plus grand marché émetteur de touristes’’ ses nouveaux produits touristiques haut de gamme, doublée de sa rassurante situation sanitaire et sécuritaire. Occasion privilégiée pour la destination de mettre en avant ses atouts touristiques, ses nouvelles offres agences et Tour Opérateurs.

 

Une destination aux expériences infinies

En plus d’être une destination balnéaire avec les nouvelles plages de Saly, le Sénégal se positionne désormais aussi comme ‘’une destination aux expériences infinies’’ :
• Le tourisme durable enregistre une montée en gamme dans les îles du Saloum et en Casamance.
• De nouveaux écolodges et des hôtels font leur entrée dans l’offre touristique sénégalaise, très prisée par les Français

 

Réhabilitation des plages de Saly

C’est avec un financement de la Banque mondiale que viennent de se terminer la mise en place de brise-lames et la restauration des plages. Occasion d’interviewer Éric Philibert, directeur de l’hôtel Le Lamentin à Saly Portudal

 

Questions à Eric Philibert

i-tourisme : La réhabilitation des plages de Saly semble être une vraie réussite. Qu’en est-il pour votre hôtel Le Lamantin ?

Eric Philibert : La plage du Lamantin n’a pas subi d’érosion, car elle est naturellement protégée. Mais plus globalement, la réhabilitation est un succès. L’actualité l’atteste. Si la Coupe d’Afrique des nations de beach soccer 2021 vient de s’y dérouler, c’est bien la preuve que les plages de Saly ont retrouvé leur beauté d’origine. Reste que nous prenons tous conscience de la fragilité de notre monde et c’est bien pour cette raison que nous avons construit notre extension en mode durable.

 

i-tourisme : Plus précisément ?
Eric Philibert : Avec des matériaux neutres en émission carbone, une autonomie énergétique, un système de récupération d’eau, etc., nous respectons toutes les recommandations concernant les normes des constructions durables. Mais ce n’est pas tout : nous réservons un hectare pour notre propre culture d’agrumes. Les graisses que nous récupérons en cuisine sont données à une association pour la fabrication de savon. Tous les plastiques sont récupérés et revendus. Ce n’est pas par mesure d’économie que nous entreprenons ces démarches. Notre chauffe-eau solaire qui devait tenir 10 ans nous a lâchés au bout de 3 ans. Nos clients ne comprendraient pas nous ne participions pas activement au respect de notre planète.

 

i-tourisme : Justement, pour vos clients, comment votre hôtel se prépare-t-il à accueillir les touristes post-crise Covid ?
Eric Philibert : Nous étions déjà préparés à gérer ce genre de crise. Nous ne sommes pas partis de zéro. Cela peut vous étonner, vu de France, mais nous avons déjà dû faire face à ce type de situation. Avec Ebola, nous avons affronté une pandémie autrement plus dangereuse. Fort de cette expérience, nous nous sommes efforcés de reconduire l’organisation rigoureuse qui a fait ses preuves. Ne serait-ce qu’avec le port du masque. Rien de nouveau pour nous. Outre le fait qu’en cuisine c’est obligatoire depuis 20 ans, il nous suffisait de réinstaller cette directive auprès du personnel de service. Sur le plan des infrastructures, la construction d’une piscine pour les enfants assure une protection certaine. Ensuite, d’un mal naît un bien : nous apprenons et nous nous améliorons en conséquence. Nous avons profité des trois mois de fermeture, pour entièrement rénover nos restaurants, bon nombre de chambres, notre piscine, nos salles de réunion et les mobiliers d’extérieur. L’hôtel est quasi neuf !

 

i-tourisme : Quelles précautions avez-vous pris ?
Eric Philibert : Pour le buffet : les clients ne touchent plus la nourriture. Tant sur les zones de buffet réfrigérées que sur les zones de buffets chauds, des vitrines en verre en assurent la protection. Un personnel formé assure le service. Nous gagnons en qualité de prestation, en diversité des plats proposés et bien sûr en sécurité sanitaire. Ajoutés aux tables qui sont systématiquement désinfectées, nous améliorons sensiblement la prévention des maladies transmissibles par contact. Toutes ces mesures seront pérennisées en prévention des éventuelles menaces sur la santé qui peuvent survenir à nouveau. Depuis le début de la crise, l’exigence des clients ne cesse d’augmenter, nous restons mobilisés pour y répondre.

 

i-tourisme : Justement au niveau business, comment avez-vous géré la crise ?
Eric Philibert : Bien entendu, nos efforts portèrent sur la clientèle locale. Sauf à visiter leur famille, les Sénégalais n’ont pas vraiment d’endroit à aller pour passer des moments de détente. En adaptant nos offres, nous avons pu maintenir une partie de notre business. Aussi, à peine les restrictions levées, nos espaces de séminaires furent très demandés.

 

i-tourisme : Et avec l’ouverture des frontières attendues, comment allez-vous gérer les 2 cibles ?
Eric Philibert : Déjà avant la Covid, Nous avions une petite moitié de clients sénégalais. C’est d’ailleurs apprécié par les touristes qui nous disent tout le temps que c’est sympa de voir les gens du pays. Mais il faut quand même savoir que les périodes de fréquentation ne sont pas les mêmes. Pour les Sénégalais, la période d’hiver est trop froide et pour les touristes la période d’été est trop chaude. Globalement, les cibles se croisent. Pas toujours, c’est vrai. Le WE, nous devons préparer un buffet pour 4 nationalités différentes pour tenir compte des goûts de chacune. Mais c’est une question de technique. Nous savons gérer et surtout cette mixité de culture gastronomique qui plaît à tous, car il y a un vaste choix et chacun peut découvrir la culture culinaire de l’autre.

 

i-tourisme : Vous avez profité de cette période de moindre activité pour investir et rénover une partie de votre hôtel. Fuite en avant ou confiance en l’avenir ?
Eric Philibert : D’abord, comme je le disais, les clients sont bien plus exigeants depuis la crise. Il s’agit sans cesse de s’améliorer. Mais, confiance, oui car le tourisme c’est l’ADN du Sénégal. Et vous savez pourquoi ?

 

i-tourisme : Oui pourquoi ?
Eric Philibert : Le Sénégalais, il est né pour ça. Il adore les gens. Il aime accueillir. Il n’est pas sorti de son pays, mais il connaît le monde entier. Il est curieux de tout et peut parler de tout. C’est pour ça que les touristes apprécient autant de venir ici. Oui, la pêche c’est important pour notre économie, mais le tourisme est une valeur qui ne se tarira jamais au Sénégal.

 

Plus d'informations sur l'hôtel Le lamentin ici

 

Div qui contient le message d'alerte

Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire

Mot de passe oublié

Déjà abonné ? Créez vos identifiants

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ? Remplissez les informations et un courriel vous sera envoyé.

Div qui contient le message d'alerte

Envoyer l'article par mail

Mauvais format Mauvais format

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format

Div qui contient le message d'alerte

Contacter la rédaction

Mauvais format Texte obligatoire

Nombre de caractères restant à saisir :

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format