Le gouvernement du pays des kiwis a annoncé fin février la mise en place d’une ETA (Electronic Travel Authorization) obligatoire. Tour Hebdo fait le point.
Dans un communiqué mis en ligne hier sur le site de l’Immigration de Nouvelle-Zélande, repris par le site action-visa.com, le gouvernement justifie la mise en place de cette autorisation de voyage par un renforcement de la sécurité aux frontières, une amélioration de l’expérience voyageur et une volonté de réduire les risques liées à l’immigration.
De quoi s’agit-il ?
A compter du 1er octobre 2019, les voyageurs des 60 pays exemptés de visas (dont la France), ainsi que les croisiéristes quelle que soit leur nationalité, devront présenter une Electronic Travel Authorization (ETA) à leur arrivée sur le territoire néo-zélandais. Sur le même modèle que l’AVE canadien et l’Esta américain, la démarche se fera en ligne avant le départ en remplissant ses informations personnelles et de voyage. Elle pourra être réclamée à partir de juillet prochain.
Une validité de 2 ans
Les ressortissants des pays exemptés de visas (pour des séjours inférieurs à 3 mois) pourront utiliser l’ETA pendant 2 ans à compter de son obtention. Celle des membres d’équipages (croisières et avions) sera valable 5 ans.
Un prix entre 5 et 8€
Si la demande est faite depuis la (future) appli mobile, l’obtention coûtera 9 dollars néo-zélandais, soit 5,40€ environ. Mais si la demande est effectuée depuis un navigateur web (depuis un ordinateur ou un smartphone), le prix sera de 12 dollars néo-zélandais, soit 7,20€.
A noter que, simultanément, sera mise en place une taxe touristique nommée Visitor Conservation and Tourism Levy, d’un montant de 35 dollars néo-zélandais (soit 21€), Les touristes français y seront également soumis.