
L'île Rouge espère rapidement revenir à son année de référence, 2008, qui avait totalisé 275 000 touristes.
En visite sur le salon IFTM-Top Resa, le ministre du Tourisme malgache Jean-Max Rakotomamonjy a affiché son optimisme : "2012 peut être considérée comme une bonne année pour le tourisme à Madagascar", se félicite-t-il, en ajoutant avec un brin de lyrisme que le tourisme de l’île "vit une seconde naissance".
Après 225 000 touristes en 2011, dont 80% originaires de France, le total des arrivées touristiques à fin juin marque une avance de 15 000 passagers par rapport à l’année précédente. Les élections présidentielles qui se dérouleront les 8 mai et 3 juillet prochains devraient d’ailleurs permettre de tourner la page du désordre constitutionnel.
Et Jean-Max Rakotomamonjy se concentre donc sur le plan de relance de la destination, intitulé "Défis 2017". "D pour diversité, E pour environnement, F pour formation, I pour investissements et S pour synergie", décrypte le ministre, qui reste cependant plus flou concernant le budget et les moyens alloués au plan.
La France reste en tout cas un marché privilégié et les autorités touristiques malgaches comptent s’attacher prochainement les services d’un bureau de représentation. "Nous souhaitons nous appuyer sur une représentation qui fera de la relance du tourisme à Madagascar sa priorité", explique Jean-Max Rakotomamonjy. La possibilité d’une campagne d’image en France pourrait également devenir d’actualité.
Didier Forray