La compagnie jongle avec les horaires de fermeture de l’aéroport de Pointe-à-Pitre.
Si Costa a réussi à embarquer ses clients à Pointe-à-Pitre depuis le début de la grève générale (les passagers en escale restant pour leur part à bord), la situation s’est sérieusement compliquée le week-end dernier avec la fermeture de l’aéroport à partir de 18h.
"L’aéroport, c’est évidemment le point capital pour Costa avec nos deux vols charters de Paris, plus le vol régulier de Corsair, et nos deux vols affrétés en provenance d’Italie", explique Georges Azouze, président de Costa France.
Au lieu du traditionnel embarquement/débarquement en tête de ligne à PTP, le Costa Atlantica a donc effectué une escale technique le samedi matin à Pointe-à-Pitre pour débarquer et embarquer ses passagers antillais, très nombreux en cette période de vacances scolaires.
Le port de Fort-de-France ayant refusé d’accueillir le paquebot, ce dernier a ensuite dû mettre le cap sur l’île d’Antigua vers laquelle ont été déroutés les 4 vols charters en provenance d'Europe. La centaine de passagers du vol régulier de Corsair a été acheminée jusqu’à Antigua en ferry.
Costa s’est engagé sur d’importants contingents cet hiver au départ de Pointe-à-Pitre avec quelque 800 passagers par semaine. Le croisiériste est sur le pont pour gérer au mieux les départs du week-end prochain.
"C’est encore l’inconnu. Tout dépendra de l’évolution de la situation sur place. Costa prendra dans les prochaines heures la meilleure décision possible pour ses clients", précise Georges Azouze.
Stéphane Jaladis
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