La braderie de Lille, qui se tiendra du 1er au 2 septembre, attire plusieurs millions de participants. La ville veut revenir à une version plus authentique.
"Nous allons garder les ingrédients qui ont fait le succès de 2017", avec en plus l'inclusion dans le périmètre de la braderie de la rue Gambetta, une importante artère commerçante, a dit Martine Aubry. En 2016, la braderie avait été annulée en raison de la menace terroriste en France, "ce qui nous avait déchiré le cœur", a rappelé vendredi la maire.
L'édition 2017 de ce "carnaval du commerce", devenu au fil du temps le plus grand vide-grenier d'Europe, avait permis de mettre au goût du jour une braderie "plus authentique" dans un périmètre réduit de 10% avec l'interdiction des commerçants ambulants.
La maire souhaite que l'édition 2018 continue de faire la part belle aux "vrais bradeux" et non aux "professionnels de la vente", a-t-elle dit, s'en prenant également à certains restaurateurs qui ont fait payer 18 euros le plat de moules l'an passé. "Il faut respecter l'esprit de la braderie! ", a lancé Mme Aubry.
Le préfet du Nord Michel Lalande, qui a qualifié la braderie "d'événement national qui marque la rentrée", a expliqué que les mesures de sécurité seraient importantes en septembre compte tenu du contexte, évoquant notamment le récent attentat de Liège en Belgique.