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Le développement de Center Parcs aux prises avec la justice

Bus & Car - Tourisme de Groupe | Hôtellerie-restauration | publié le : 29.04.2019 | Dernière Mise à jour : 29.04.2019

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Le tribunal administratif de Besançon a annulé une partie du plan local d'urbanisme (PLU) de Poligny (Jura) qui devait permettre la construction d'un Center Parcs, contestée par une association de défense de l'environnement.  

L'association locale "le Pic Noir" avait formé un recours contre une délibération du 23 mars 2017 approuvant le PLU de cette commune de 4.000 habitants. Le document d'urbanisme devait autoriser la construction sur une zone de 88,9 hectares, dans un massif forestier, de 400 cottages et d'un espace aquatique tropical.

Dans son jugement, que l'AFP a consulté, le tribunal administratif relève que la zone ouverte à l'urbanisation "se situe dans un vaste ensemble naturel entièrement boisé de la forêt de Poligny, traversé par un corridor écologique répertorié dans le schéma régional de cohérence écologique de Franche-Comté". "Le projet (...) sera la source d'une pression humaine et sonore, dont l'impact nécessaire sur la circulation de la faune et sur la protection des espèces répertoriées sur le site et sur leurs habitants, s'étendra largement au-delà de la seule surface" concernée, est-il expliqué.  

"C'est le contexte actuel qui veut qu'on ne puisse plus rien faire. On ne peut plus rien développer", a regretté sur France 3 Bourgogne Franche-Comté le maire de Poligny, Dominique Bonnet.  Selon lui, la décision judiciaire "peut retarder le projet". "Je ne vais pas m'engager dans des clivages. S'il y a une pression qui n'est pas favorable, je m'inclinerai", a ajouté le maire, qui peut faire appel.

"Ce projet n'est pas conforme aux enjeux climatiques et à la transition écologique", a réagi dans Le Progrès Véronique Ghislain, pour l'association "le Pic Noir". Selon elle, l'annulation "prouve le bien-fondé de notre démarche".  L'association s'est créée pour contester le projet du groupe de tourisme et d'immobilier Pierre et Vacances, s'interrogeant notamment sur l'approvisionnement en eau et l'assainissement, les accès routiers et le financement du futur complexe.

Contacté par l'AFP, le promoteur n'a pas souhaité faire de commentaire. Lors de l'audience, le 14 mars, le rapporteur public avait demandé l'annulation complète ou partielle du document d'urbanisme. Les autres points du PLU n'ont pas été touchés par la décision administrative.  

A Roybon, dans la forêt de Chambaran (Isère), un autre projet de Center Parcs est enlisé depuis plusieurs années dans des recours juridiques. La cour administrative d'appel de Lyon doit réexaminer mardi prochain ce dossier. Au Rousset (Saône-et-Loire), la construction d'un village-vacances est aussi contestée localement. La justice administrative avait rejeté en juillet 2018 un recours de deux associations environnementales. 

Center Parcs, marque du groupe Pierre et Vacances, compte 24 domaines en Europe, dont six en France.

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