Malgré les manifestations et les justifications, la pratique des sports d’hiver pour Noël reste impossible… quoi que !, explique le ministre Jean-Baptiste Lemoyne qui insiste sur les alternatives possibles.
Une réunion de travail autour du secrétaire d’Etat en charge du Tourisme a été consacrée aux conséquences de l’interdiction de faire fonctionner les remontées mécaniques. Adepte de la positive attitude, Jean-Baptiste Lemoyne a pris le dossier par un autre bout. « Les massifs ne sont pas fermés et il reste toutes sortes d’activités à pratiquer qui justifient, outre le bon air de la montagne, que les touristes viennent dans les stations : le ski de fond, le ski de randonnée, les balades en raquettes ou en traineaux à chiens. Nous sommes même en train de travailler avec les stations pour maintenir les jardins d’enfants et occuper les plus petits ».
Le ministre a reçu des indications de la part, notamment, des hébergeurs et résidences de tourisme qui comptent sur 30% de fréquentation, de quoi faire vivoter les stations.
Il s’est aussi attelé au second volet, à savoir le soutien renforcé aux acteurs de la montagne, en ajoutant des dispositifs particuliers pour les gestionnaires de remontées, pour les saisonniers, au dispositif de droit commun applicable à tous les commerces et entreprises qui sont privés de chiffre d’affaires.
Le ministre a aussi insisté sur le fait que les domaines restants ouverts, les actions de sécurisation des pistes devront être conduites. C’est tout un flou qui s’installe. Quid des petits malins qui se débrouilleront pour remonter par leurs propres moyens pour descendre les pistes ?
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Le flou aussi persiste sur la date d’ouverture en janvier. Les stations ne sont pas tombées d’accord sur la pertinence d’une ouverture à compter du 1er, du 15 ou fin janvier… Il reste du travail sur la table de négociations. C’est pour cela que Jean Castex a prévu de revoir les acteurs de la montagne, avec les ministres concernés, le 12 décembre pour essayer de se projeter ensemble après les vacances de Noël.
Atout France va être mise à contribution avec un budget complémentaire pour vanter les mérites de nos massifs auprès des clients français et étrangers de proximité, dès que l’on peut annoncer la réouverture des pistes. Le ministre de l’Éducation nationale est aussi de la partie pour inciter à relancer au maximum les classes de neige et les classes découverte dès le début de l’année prochaine.
Jean-Baptiste Lemoyne a beau vanter l’esprit constructif des discussions qu’il mène avec les organisations représentatives des sports d’hiver, on sent bien que le compte n’y est pas de leur côté. De nouveaux appels pressants sont lancés auprès du Premier ministre pour qu’il revienne sur sa décision comme il l’a fait pour les rassemblements dans les églises et autres lieux de culte. Un siège à Saint-Bernard, saint-patron des montagnards n’est pas de trop.