Indemnit’Air doit faciliter la démarche des passagers victimes de surbooking, retard d’avion ou vol annulé.
Des institutions s’intéressent au service après-vente des compagnies aériennes, celui qu’elles doivent assurer quand des passagers sont victimes de surbooking, retard d’avion ou vol annulé.
Déjà, le Scara (syndicat des compagnies aériennes) a créé le site SAV Flights. L’UFC-Que Choisir propose aux passagers aériens victimes de surbooking, retard d’avion ou vol annulé de faire valoir leurs droits à indemnisation conformément à la réglementation et à la jurisprudence européenne. L’association propose aux passagers de se connecter sur sa plate-forme Indemnit’Air, (http://www.quechoisir.org/app/indemnitair/), destinée à faciliter leur démarche.
Le consommateur s’inscrit sur le site et renseigne les éléments sur le vol concerné. Après examen de la recevabilité de son dossier, il est invité à transmettre ses pièces à l’UFC-Que Choisir, qui assure pour son compte les démarches amiables, et éventuellement contentieuses, en vue d’obtenir le dédommagement qui lui est dû.
L’Union européenne prévoit en effet une indemnisation comprise entre 250 et 600 euros en cas de retards de vol, surbooking ou annulation. L’indemnité varie en fonction de la distance et de la durée du retard. Le préjudice peut remonter aux deux dernières années pour les retards de vol, ou aux cinq dernières années pour les annulations ou surréservations, et l’inscription à Indemnit’Air est entièrement gratuite pour les consommateurs.
L’UFC-Que Choisir n’est toutefois pas totalement désintéressée. En cas d’indemnisation, et dans ce cas seulement, une participation aux frais de l’association, correspondant à 25% de l’indemnité, est prévue.
T.V.