Menu
S'identifier
Destination

Nouvelles formalités d'entrée en Inde : "Il y a une lueur d'espoir"


Publié le : 10.12.2014 I Dernière Mise à jour : 02.01.2018
Image
I Crédit photo A partir du 2 janvier, il faudra pour obtenir son visa se déplacer en personne dans l'un des cinq centres français qui permettent un relevé officiel d'empreintes digitales. ©Incredible India

Une réunion a été organisée hier à l'ambassade de l'Inde en France afin d'alerter les autorités indiennes sur les conséquences catastrophiques de la nouvelle politique de visa.

C'est hier à 17h à l'ambassade de l'Inde à Paris que s'est tenue une réunion des TO et réceptifs afin de faire entendre leurs revendications à la suite de la nouvelle politique de visas entrant en vigueur à compter du 2 janvier et imposant le relevé de données biométriques, obligeant les demandeurs de visas à se rendre dans l'un des cinq bureaux français susceptibles de recueillir leurs empreintes digitales.

"Nous sommes contents de l'accueil qui nous a été fait hier à l'ambassade, nous a affirmé Guillaume Linton, qui menait la fronde des opérateurs français en tant que président de Pata France, directeur commercial d'Asia et représentant du Seto lors du rendez-vous. Il y a une lueur d'espoir sur une évolution des formalités." Ce qu'il espère : que les délais de mise en place de la nouvelle procédure soient allongés.

"On souhaiterait gagner du temps, qu'ils nous laissent jusqu'au 1er juillet pour imposer cette nouvelle procédure aux Français", explique Guillaume Linton. Six mois supplémentaires qui permettraient d'éviter la pagaille de dernière minute actuelle, mais aussi d'espérer que d'ici là la France soit elle aussi admise dans la liste des pays qui peuvent faire les procédures biométriques à l'aéroport en arrivant en Inde.

LIRE : L'Inde change ses formalités d'entrée

Car aujourd'hui, c'est la panique sur l'Inde, qui figure souvent dans le top 3 des voyagistes présents sur l'Asie. "C'est une mesure totalement dissuasive", regrette Jean-Paul Chantraine, le Pdg d'Asia. "C'est le pire timing compte tenu de la période, en pleine haute saison sur la destination", estime Arthur Courtinat, directeur exécutif de Maison de la Chine. "Pour les départs de 2015, nous essayons d'accélérer la réalisation des visas mais nous ne pouvons déposer qu'un nombre limité de passeports chaque jour", ajoute-t-il. La mesure inquiète également les compagnies de croisières en raison des escales de leurs passagers, qui deviennent plus compliquées.

L'incompréhension des professionnels résulte surtout du fait que la France ne fasse pas partie des 42 pays (dont l'Allemagne !) qui ont obtenu un passe-droit : leurs ressortissants peuvent faire prendre leurs empreintes à l'arrivée à l'aéroport. Face aux nouvelles formalités, le Seto est monté au créneau à l'approche de la date du 2 janvier.

Les clients vont-ils abandonner l'Inde pour une autre destination ?

"C'est bien trop rapide. La mesure a été annoncée en novembre pour une application en janvier", regrette Jean-Paul Chantraine. Pour beaucoup de professionnels, cette contrainte va "tuer" la destination hormis pour les clients qui pourront se rendre personnellement dans l'un des cinq centres délivrant le précieux sésame : à Paris, Bordeaux, Marseille, Strasbourg et Lyon. Asia, qui avait une importante opération prévue prochainement avec un acteur de la grande distribution sur l'Inde, devrait ainsi choisir un autre pays.

Le ministère des Affaires étrangères (MAE) n'avait au début pas prévu de prendre en main ce dossier, estimant que cette décision dépend de la politique régalienne des Etats, mais l'action des professionnels a fait bouger les lignes. L'ambassadeur de France à New Delhi a ainsi commencé à négocier avec les autorités locales pour faire revenir le gouvernement indien sur cette mesure.

A Paris hier soir, l'adjoint à l'ambassade d'Inde, Indra Mani Pandey, a pour sa part écouté les professionnels du tourisme et assuré qu'il ferait également remonter les doléances à ses supérieurs à New Delhi. Celui-ci a toutefois argumenté que la procédure des relevés biométriques serait plus facile et rapide car opérée par un acteur privé, VFS, une filiale de Kuoni Group. Un argument rejeté par les TO et réceptifs, qui estiment que les clients éloignés ne se déplaceront pas. En attendant, le 2 janvier approche et aucun délai supplémentaire n'a été à ce jour accordé aux voyagistes et à leurs clients.

S.J. et C.R.

Div qui contient le message d'alerte

Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire

Mot de passe oublié

Déjà abonné ? Créez vos identifiants

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ? Remplissez les informations et un courriel vous sera envoyé.

Div qui contient le message d'alerte

Envoyer l'article par mail

Mauvais format Mauvais format

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format

Div qui contient le message d'alerte

Contacter la rédaction

Mauvais format Texte obligatoire

Nombre de caractères restant à saisir :

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format