Projet porté à Angoulême par le Chinois DragonToon et le groupe Vinci, Imaginland devrait ouvrir en 2023 pour les 50 ans du festival de la BD. Mais la révolte locale gronde.
Le projet de parc d'attractions Imagiland, sur la thématique de la BD nécessite un investissement de quelque 95 millions €, apportés par Dragontoon Group, filiale hongkongaise de Dragontoon China, associé au groupe Vinci. Il est conçu autour des personnages célèbres de la bande dessinée, chacun parrainant l’une des quatorze attractions (« Stargazer Gaston Lagaffe », « Flying Theatre Yakari », « Playland Marsupilami », « Dark Ride Valerian », ou encore « Roller Coaster Boule et Bill »). Le parc de la BD serait complété par un deuxième parc nature, avec canyoning et accrobranche sur le territoire de la commune de La Couronne, dans la banlieue d’Angoulême en Charente. La gestion a été confiée à Parexi et la conception globale à l’agence d’architecture bordelaise Brochet-Lajus-Pueyo.
Mais le projet suscite désormais des interrogations
« Opaque et peu pertinent », clament ses détracteurs écologistes qui craignent un fort impact environnemental. Le groupe Europe Écologie Les Verts (EELV) de l’Angoumois se dresse en opposant farouche et souhaite que le nouveau président de Grand Angoulême, Xavier Bonnefont revoit la copie du futur parc.