Le conseil départemental de la Vienne vient de voter à l’unanimité un plan de développement de 304 M€ au bénéfice du Futuroscope pour pouvoir franchir le cap des 2,6 millions de visiteurs dans 10 ans.
La communication du département de la Vienne démontre s’il en était besoin l’importance du site pour sa notoriété. Les campagnes font référence au Pays du Futuroscope… comme si la Vendée était le pays du Puy du Fou. Le parc d’attraction et tout ce qui l’entoure sont des éléments vitaux pour l’image et l’activité économique du département qui a voté un plan d’investissements supplémentaires à l'horizon 2025, voire 2050.
La création d'un second parc "resort"
Le Futuroscope, imaginé par l’ancien ministre de l’Économie, Robert Monory, affiche clairement son ambition : augmenter la fréquentation jusqu’à franchir la barre de 2,6 millions de visiteurs annuels, soit 650 000 visites de plus à un horizon de 10 ans. Pour y parvenir, la capacité d'accueil du Parc du Futuroscope montera en puissance avec de nouvelles attractions majeures. Elles seront « très attractives », selon les propres mots du président du département, Bruno Belin, qui annonce aussi la création d'un second parc, un « resort » à proximité directe du Parc et de l'Arena et de zérOGravity.
Les élus du conseil départemental n’ont pas tiqué sur la facture de 304 millions €, un programme d'investissements nécessaires qui repose aussi sur des exigences environnementales : zéro émission carbone et zéro énergie fossile utilisée.
Le financement est réparti entre le parc actuel (avec un complément de l’opérateur, La Compagnie des Alpes) pour 200 M€ et 104 M€ pour le nouveau parc. L'exploitation de l'ensemble des deux sites reste pilotée par la SA du Parc du Futuroscope.
Le directeur général du parc, Rodolphe Bouin, a annoncé un « zoo de grues » pour livrer les premières attractions en 2024.