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Le dragon de "La Machine" se réveille à Calais

Bus & Car - Tourisme de Groupe | Loisirs | publié le : 04.11.2019 | Dernière Mise à jour : 04.11.2019

Crédit photo François Lo Presti

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  • Clément Melki (AFP)

"Il est géant !", "On dirait Godzilla!": curieuses, amusées ou hébétées, des milliers de personnes ont assisté vendredi au réveil du dragon de Calais, monstre d'acier mécanique conçu par la compagnie artistique "La Machine" de François Delarozière.

C'est dans la matinée que les Calaisiens ont découvert cette gigantesque créature de 72 tonnes et 10 mètres de hauteur, encore endormie sur le front de mer, face au ballet des ferries rejoignant l'Angleterre. Lorsqu'il ouvre les paupières, le monstre "venu d'un autre monde" dévoile des yeux rouges entaillés d'une fine pupile jaune. "Ca y est, il se réveille !", lance une fillette juchée sur les épaules de son père, tandis que les grognements de la bête s'intensifient.

Lentement, le dragon aux écailles turquoises et dorées déploie ses larges ailes avant d'entamer sa déambulation pour trois jours de spectacle urbain, où 300.000 personnes sont attendues. Nichés sur son dos, des manipulateurs pilotent ses articulations mécaniques, faisant jaillir de la fumée et de l'eau de ses naseaux et de ses oreilles. "Il paraît plus grand en vrai qu'en photo !", s'exclame Tom, 10 ans. "Ce qui est intéressant pour eux, c'est aussi la légende urbaine derrière et le fait qu'il va rester dans la ville. Ils sont pressés de monter dessus !", confie à l'AFP sa mère, Elodie Lemaire.

Avançant à 4 km/h, le mastodonte se fraie un chemin dans la foule compacte, qui commente chacun de ses gestes.

   - "Personnage vivant" -

Pour favoriser les échanges entre les habitants, le parcours du dragon a été tenu secret. Perchés sur des grues mobiles, des musiciens accompagnent la parade avec des violons, une batterie ou une guitare électrique. "Nous avons apaisé son ardeur avec la musique et on s'attend à ce qu'il se réveille dans l'après-midi", confie, complice, François Delarozière, directeur artistique de la compagnie "La Machine", dont les créatures fantastiques ont déjà sillonné Nantes, Toulouse ou Pékin. "Il y a vraiment beaucoup de monde pour une première scène, c'est une belle surprise. Les gens sont venus de toute la France, des États-Unis, du Canada", ajoute le concepteur scénographe. Quant aux Calaisiens, ils "se sont approprié le dragon. C'est une aventure qui commence bien."

"Le spectacle est très bien, mais ce qui est fondamental, c'est de changer l'image de Calais, qui a beaucoup été associée aux migrants ces dernières années", fait remarquer Jean-Marc Blouin, 66 ans, venu avec ses petits-enfants.

A l'issue de cette opération, le dragon a vocation à rester à Calais pour devenir une attraction touristique et devrait permettre la création de 70 emplois. Car, selon le conte, les Calaisiens doivent réaliser, au terme de ces trois jours, que ce dragon aux apparences sauvages est en réalité "un gardien bienfaiteur" de la cité portuaire.

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