La manifestation, créée à l'initiative de la Ville de Paris, se tiendra pour sa 7e édition du 2 au 4 février.
Une célèbre bibliothèque à visiter de nuit, un "escape game" dans le sous-sol du plus ancien hôpital de Paris, un jardin au petit jour et en musique... Une centaine de lieux à Paris et en banlieue, interdits au public ou méconnus, seront ouverts du 2 au 4 février avec l'opération "Paris Face Cachée".
La manifestation reprend le principe qui fait son succès auprès des quelque 10.000 personnes qui y participent chaque année : le curieux choisit sur le site internet parisfacecachee.fr une visite décrite à grands traits, dont l'adresse ne lui sera donnée qu'après inscription.
Deux vagues d'inscription ont lieu aujourd'hui et mercredi 24 janvier, à 13H00, et les places, limitées, s'envolent en général en quelques heures. Le tarif va de la gratuité à une quinzaine d'euros pour ces visites qui sont nouvelles à 80%.
Cette année, la visite de ces "chemins de traverse pour découvrir un Paris insoupçonné, inexploré et décalé", présentés de manière originale, selon les organisateurs, propose une visite de nuit, à la lampe-torche, de la superbe salle récemment rénovée "au coeur de la bibliothèque" d'un grand cardinal, au centre de Paris. Les sous-sols des serres d'un musée "dédié à la nature et son histoire" seront commentés par ceux qui y travaillent, comme une usine qui chauffe l'Est de Paris dont l'entrée est un "simple portail dans un parking" près de la gare de Lyon. Les plus courageux pourront assister au lever du soleil au jardin des Tuileries en écoutant de la musique au casque, d'autres pourront jouer à un "escape game" dans un abri anti-bombardements du plus ancien hôpital européen. Deux visites particulièrement prisées l'an dernier, les ateliers du musée Grévin et la zone de fret de l'aéroport d'Orly, sont reconduites.
Des communes de banlieue proposent également des visites ou rencontres insolites, un "poste source" électrique à Bobigny (Seine-Saint-Denis), un work shop avec le street artiste Stew à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), une "chaufferie biomasse" à Gennevilliers (Hauts-de-Seine).
L'opération est organisée par l'association A suivre et subventionnée par la mairie de Paris.