Le deuxième numéro de la Note de Tendances, publié par la Direction générale des entreprises, est consacré au coup d'arrêt subi par le tourisme dans le contexte de la crise sanitaire et aux perspectives de reprise du secteur.
La note passe en détail toutes les conséquences de la crise sur les différents secteurs et les différentes facettes du Tourisme.
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Cela suffirait déjà à conforter le malaise mais en conclusion d’un bilan déjà assez peu réjouissant, la note de conjoncture de la DGE trace les perspectives de reprise de l’activité et les prévisions économiques pour la saison touristique 2020. Il faut y voir une lueur d’espoir mais aussi une vision tempérée de l’optimisme qui prévaut officiellement.
Au sortir du déconfinement, 96 % des professionnels du tourisme et des loisirs ont réaménagé leurs sites pour les nouvelles normes sanitaires. Tous se déclarent en capacité de reprendre leur activité dès à présent, mais seulement la moitié des professionnels envisagent de rouvrir l'ensemble de leur parc, et 73 % n'opéreront pas à pleine capacité.
En regard la reprise s’annonce difficile
Concernant la clientèle domestique, une étude de VVF Ingénierie confirme que la crise a eu des effets sur les projets des vacanciers. La perte de pouvoir d’achat touche encore peu les décisions : 16 % seulement des Français envisagent de diminuer leur budget « vacances » et 15 % de les écourter. En revanche, l’inquiétude sur la sécurité sanitaire domine : 54 % des Français craignent une contamination due à des lieux trop fréquentés, 40 % une deuxième vague qui les empêcherait de regagner leur domicile et 31 % redoutent le fait que leur hébergement ne soit pas désinfecté.
De ce fait, 55 % des Français déclarent attendre de voir comment la situation évolue avant de réserver et 17 % le feront à la dernière minute. 87 % ont prévu de rester en France, dont 6,5 % dans leur région, mais la mer et ses plages restent la destination préférée (41 %) des intentions de départ, suivies par la montagne (34 %) et la campagne (9 %). 40 % résideront dans des campings ou des clubs vacances, 21 % dans des hébergements particuliers et 8 % en hôtels.